Lutte contre Boko Haram. Lutte contre Boko Haram : environ 1200 Camerounais tués en deux ans

Viviane Bahoken | Mutations Lundi le 18 Janvier 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
C’est ce qui se dégage du point de presse organisé jeudi dernier par le ministre de la Communication.

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Depuis le début de l’année 2016, les populations de l’Extrême-Nord vivent un véritable carnage. En l’espace de deux semaines, quinze attaques terroristes ont été perpétrées par Boko Haram contre les intérêts et les populations camerounaises dans cette région du pays. La plus récente en date est celle perpétrée le mercredi 13 janvier dernier dans l’enceinte d’une mosquée à Kouyapé, dans l’arrondissement de Kolofata.

Selon le ministre de la Communication Issa Tchiroma Bakary, aux environs de 5h40, un jeune homme non encore identifié, se faisant passer pour un fidèle musulman s’est introduit à l’intérieur de la mosquée et a actionné la charge explosive qu’il portait par devers lui. Sur le carreau, 13 morts et un blessé grave. Cette autre incursion des terroristes est la quinzième perpétrée depuis 2013. Ce qui alourdit le bilan côté camerounais, avec près de 1168 Camerounais tués, parmi lesquels 1098 civils, 67 militaires et 3 policiers. Un bilan pour le moins macabre que l’Etat du Cameroun condamne avec la plus grande énergie.

Devant ces assauts de plus en plus récurrents de l’ennemi, les forces de l’ordre, au nom de la bravoure, se déploient fermement pour renvoyer le plus loin possible les attaques. Devant les multiples efforts consentis côté camerounais, Issa Tchiroma estime qu’il y a en face des organisations qui tendent à incriminer l’Etat du Cameroun dans la guerre qu’il mène contre Boko Haram.

«Certaines Ong (Organisations non gouvernementales) …semblent avoir choisi … d’attaquer le Cameroun par des accusations toutes aussi grossières que fallacieuses, sur des actes qu’elles considèrent comme constituant de graves violations du droit international humanitaire et des droits humains», note M. Tchiroma. Avant de rajouter que «nos forces de défense et de sécurité sont… accusées de commettre sur les personnes ennemies, et parfois sur les populations civiles, des crimes au regard du droit international et d’autres violations dans la mesure où selon ces allégations, elles sont stigmatisées pour avoir coutume de procéder à des arrestations de masse, de perpétrer des exécutions sommaires, de recourir de manière excessive à la force, de pratiquer des disparitions forcées, de tourner et de donner la mort à des prisonniers ou à des présumés membres de Boko Haram», précise-t-il.

Des accusations que le gouvernement camerounais rejette, considérant ces déclarations comme étant un «complot» contre le Cameroun. Et pour le combattre, Issa Tchiroma annonce une riposte communicationnelle qui sera mise en place dans les prochains jours par le l’Etat du Cameroun.


 

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