Cameroun - Consommation. Luc Magloire Mbarga Atangana :Nos marchés sont abondés en produits locaux

Mutations Jeudi le 12 Novembre 2015 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le ministre du Commerce apporte un éclairage sur la disponibilité des denrées alimentaires et les dispositions prises pour éviter toute inflation à Douala.

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Vous venez d’effectuer une descente dans certains marchés et certaines entreprises pour vérifier la disponibilité des denrées alimentaires. Quel constat faites-vous ?

Je n’avais pas beaucoup de doute quand à la disponibilité des denrées alimentaires. Nous avons pris l’habitude de travailler avec les opérateurs économiques. Nous travaillons de façon continue sur l’année. Nous étions préparés à assurer aux Camerounais, les fêtes de fin d’année plutôt tranquilles, aisées. Mais, le doute était dans l’esprit de vous autres les communicateurs. J’ai entendu dire qu’on allait au devant de la pénurie au Cameroun. J’espère que vous allez revenir sur le terrain pour reproduire les faits tels qu’ils sont. Pour tondre le cou à la rumeur insistante qui voudrait que le Cameroun soit au devant d’une grande pénurie agroindustrielle. Nos marchés sont abondés en produits locaux. La production agroindustrielle se porte elle-même, un peu plus mieux. Un peu plus mieux dans le sens où évidemment, il y a la disponibilité. Mais, les agroindustriels  ont  les problèmes de stock. Il y a une overdose de stock. Il y a beaucoup trop de stock qui fait que les industriels ont des difficultés à écouler les produits. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.



Pourtant l’Institut national de la statistique, dans son rapport du premier trimestre parle d’un taux d’inflation de 3,5 pour la ville de Douala ?

Vous voulez nous amener dans un débat technique. En matière d’inflation, on compare les périodes entre elles. Et à la fin d’une année, on fait une moyenne pondérée. Effectivement, il y a eu un rapport de l’Institut national de la statistique qui compare le premier semestre 2015 au premier semestre 2014. Ce n’est pas comparable en matière de science économique. Le premier semestre 2014, vous n’avez pas l’influence de la hausse des prix du carburant puisqu’ils étaient stables. Le carburant a augmenté de 14% et avec aussi les transports. Il n’y avait pas l’incidence des droits d’accises en 2014. Donc, nous nous situons à une incidence de plus de 40% sur le prix. Finalement, en dépit de ces incidences de facteur extérieur, les prix n’ont augmenté que de 3,4%. Pour ma part, c’est une grande performance pour notre commerce. Ce n’est que le premier trimestre. Alors, imaginez ce qui va se passer au second trimestre où les éléments seront comparables. Entre le premier trimestre 2014 et le deuxième trimestre 2015, il n’y a pas eu déclic. Il n’y a pas eu une baisse de prix, mais tout au moins, nous avons eu une stabilité des prix de l’ordre de 1%. Mais le rapport dit que ce sont les produits viviers qui ont augmentés et  le transport extérieur. Les produits alimentaires n’ont augmenté que de 1%. Donc, on est bien loin des 3%. Est-ce que ce n’est pas bon pour notre agriculture de seconde génération.

Quelles sont les dispositions prises pour éviter toute inflation et  pénurie pendant les fêtes de fin d’année ?

Pour les fêtes de fin d’année, nous allons mettre en place ce qu’on appelle, la quinzaine de Noel. Nous allons entreprendre de multiplier les points de vente et les opérations de vente sur site. On faire également des ventes sur des lieux spécifiques. De manière à ce que les consommateurs n’aient pas à se disperser. Mais, qu’ils trouvent une offre de proximité de produits. Aucun produit ne sera exclu. Que ce soit la production villageoise que  les produits agroindustriels. En tout cas, nous serons présents partout.

Propos recueillis par S.T.T

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