Lions indomptables. Lions Indomptables : Voici les « incompétents»!!!

Mboafootball Lundi le 21 Octobre 2013 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Son interview ne pouvait pas passer inaperçue au scanner de l’analyse. A plusieurs reprises lors de son interview accordée à Radio Sport Info (RSI), le meilleur buteur des Lions Indomptables a prononcé le mot « incompétent », pour montrer son exaspération dans la gestion de la tanière. Qui sont-ils ces incompétents ? Nous avons décidé de passer en revue les hommes et les compétences, des décisions et les résultats. Décryptage.

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IL est difficile de faire la revue des troupes sans s’attarder sur la Fécafoot ou ce qu’il en reste. Il est difficile de pouvoir expliquer comment le Comité de normalisation pense que son travail prioritaire est la reformation des textes et ne se rappelle de ses droits de mission que lorsque les Lions Indomptables doivent disputer un match international. On a bien vu le Comité de Normalisation à Lisses pour le stage « touristique » sans enjeu, on a vu le même comité de normalisation présent au stage de préparation du match contre la Tunisie. Pourquoi Joseph Owona pense que ses discours aux joueurs pour leur rappeler les ingrédients de patriotisme sont plus importants que préparer en amont les arguments de la victoire ? Le Cameroun depuis de très longs mois, est la seule sélection nationale à n’avoir disputé aucun match amical dans la période Fifa. La faute à l’ancienne équipe dirigeante de la Fécafoot et ses tergiversations sur l’identité de l’organisateur des matches, selon les dessous de table proposés et les intérêts des uns et des autres. Le comité de normalisation est venu prolonger l’imbroglio en refusant de tirer les choses au clair. Entre Ribeiro, Gaël Mahé et d’autres individus qui s’y sont essayé, il est difficile de savoir qui a le passeport de négociation des matches pour les Lions. Le comité de normalisation bourré d’experts en droit, donne l’impression d’un amateurisme sur les enjeux des dossiers comme ceux là et une négligence qui frise la bêtise. A quoi serviront les textes et les articles bien agencés de la Fécafoot si les urgences et les priorités sont foulées au pied. C’est de ce comité de normalisation que devrait partir l’impulsion qui doit au moins donner l’illusion d’un changement proche.

HIT PARADE DE L’AMATEURISME

1- Le Lieu du stage : En principe, le lieu du stage est choisi par l’entraineur en fonction de ses attentes, des soucis d’acclimatation et autres, en accord avec tout son staff dont le team manager, cheville ouvrière de la mise en pratique des volontés administratives. Mais quelqu’un peut-il nous expliquer comment le staff des Lions Indomptables décide de faire le stage de préparation en France sous moins de 10 degrés alors qu’en Tunisie où devait se jouer le match, on n’était pas loin des 30 degrés ? Soit il s’agit d’une négligence, soit il s’agit d’une incompétence qui est intolérable à ce niveau là. Dans un cas comme dans l’autre, il ya une forte odeur d’incompétence qui peut faire suffoquer n’importe quel professionnel.

2- Les Formalités administratives : Une scène grotesque s’est produite à l’arrivée des Lions à Tunis pour le match du 13 Octobre dernier. Les joueurs sont restés bloqués pendant deux heures à l’aéroport international de Tunis pour attendre les bagages et remplir les formalités administratives de sortie d’aéroport. S’il ne s’agit pas de la vraie prestidigitation, ça y ressemble quand même. A quoi sert d’avoir des administrateurs dans une équipe qui en plus se sont tapés des frais de missions avancés, si les joueurs doivent être soumis à une torture pour laquelle eux ils sont payés ? Sont-ils trop amateurs pour ne pas comprendre l’incidence que cela peut avoir sur les performances ? Ne parlons pas du Stade de Radès qui était fermé alors que les Lions venaient faire la reconnaissance du terrain. Si on peut regretter le chauvinisme des Tunisiens et les coups en dessous de la ceinture, le problème se situe au niveau des administrateurs camerounais qui ont des attitudes plus princières que les joueurs et qui n’ont même pas pris la peine de précéder l’arrivée des joueurs au stade pour s’assurer que tout était en place. Ces scènes d’amateurisme commencent à trop se répéter et c’est tout cela qui fait de la tanière des Lions, un casting d’incompétents au service du mal. Lors du match contre la Libye à Yaoundé, une autre scène du même acabit a été observée à l’hôtel Mont Fébé. Les joueurs déménageant de Mbankomo pour la ville, ont été soumis à la torture de remplir les fiches d’enregistrement à la réception de l’hôtel pour avoir droit aux clés des chambres. Ce qui, non seulement avait créé un impressionnant embouteillage, mais aussi avait livré les joueurs à la merci des badauds qui trainaient dans le hall de l’hôtel. Le même hall qui, la veille du match, ressemblait à un vaste marché public avec un indicible tohu bohu. Impensable à ce stade des enjeux.

3- La dérive technique et tactique : Ceux qui ont déjà vu les séances d’entrainement des Lions depuis l’arrivée de Volker Finke, ont du se rendre à l’évidence qu’il s’agit plus des retrouvailles de « petits copains » et des railleries à tout va, qu’autre chose. Même les séances d’entrainement du très critiqué Lavagne, avait un contenu qu’on cherche désespérément dans ce que nous offre Volker Finke. Les joueurs des Lions que nous avons rencontrés n’hésitent pas à marquer leur étonnement et surtout ne comprenne pas comment Volker Finke arrive à faire tout un stage sans aucune mise en place tactique. On peut comprendre le jeu pathétique qu’offre cette équipe. Les séances d’entrainement de Folker Finke se limitent à une séance d’échauffement de son adjoint ghanéen, et à deux camps qui s’affrontent sans aucune consigne particulière. A moins d’inculquer ses envies de façon mystérieuses à ses joueurs, il est difficile de comprendre cette méthode. Et sa position presque statique sur le banc contre la Tunisie peut vouloir dire deux ou trois choses. Qu’il est incompétent et disqualifié pour dire quoi que ce soit ou qu’il fait confiance à son pilotage automatique en misant sur l’expérience des joueurs. Face à la Libye, il y a quelques exégètes du football, qui se félicitaient de la solidité de la défense et de la sérénité retrouvée dans ce compartiment grâce à Volker Finke. Mais si la défense est son chantier prioritaire dans ce cas, on ne saurait accepter le nombre d’occasions concédées par cette même défense pour un match d’une importance capitale comme celui contre la Tunisie. Les carences tactiques sont criardes et il ne serait pas exagéré de se poser la question de savoir ce que fait Volker Finke avec cette équipe dans les stages.

LES RESPONSABILITÉS ET LES CULPABILITÉS

1- Le cas Aboubacar Vincent : Depuis 2010 qu’il est attendu au plus haut niveau, on ne peut pas dire qu’il ait pleinement comblé les attentes. Mais sur ce début de saison en Europe, il est difficile de donner les noms de plus d’un attaquant qui affiche la même forme que lui. Comment donc le staff technique réalise l’exploit de ne pas le convoquer ? La réalité est qu’il est victime des camps et des clans qui veulent désormais contrôler les Lions Indomptables. Avant le match contre la RDC déjà, Rigo Song et Jacques Songo’o avaient clairement indiqué au coach que c’est Yannick Ndjeng qui devait être titulaire et non Vincent Aboubakar. Après son raté mémorable face au but vide, à la mi-temps, le team manager a finalement eu raison du joueur formé à Coton Sport de Garoua qui sera effectivement remplacé par Yannick Ndjeng, au grand étonnement de certains coéquipiers dont Nicolas Nkoulou. Nicolas Nkoulou qui lui aussi avait remonté les bretelles à Vincent Aboubakar mais estimait qu’il était l’attaquant le plus dangereux ce jour-là. Le sociétaire de Lorient va ensuite être pris à partie par Alexandre Song qui lui balancera devant témoins : « tu ne seras plus convoqué dans cette équipe ». Coïncidence qui trahit la danse ? Le nom de Vincent Aboubacar disparait des Listes dès le regroupement suivant cette altercation.

Assou Ekotto en mode Afro et toujours très physique

2- Le Cas Assou Ekotto : Selon nos informations, Assou Ekotto ne veut plus entendre parler des Lions Indomptables. Frustré par le staff depuis le match contre la Libye, il pense sérieusement à s’éloigner de cet amateurisme. Lors du stage préparatoire pour le match contre la Tunisie, Assou a pris comme une humiliation sa non convocation et même son absence sur la liste de suppléant. Le staff approché, affirmait que son absence était liée à des questions de discipline. Mais là encore Assou Ekotto n’a pas pu digérer que le staff des Lions prenne attache avec lui, jeudi, jour de départ de l’équipe pour la Tunisie, alors que les blessures de Bedimo et Bong étaient effectives depuis lundi. Il va décliner l’offre de Rigobert Song qui l’avait appelé, évoquant des raisons de santé, mais en fait, étant frustré par les précédents épisodes. Conséquence il ne viendra pas.

Le team manager est dans la tanière

3- Le Cas Rigobert Song : Il ne serait pas exagéré de dire que Magnan fait des séances pratiques de ses cours théoriques qu’il suit en ce moment pour l’obtention de son diplôme d’entraineur de football. Il est plus accroché sur les détails techniques de l’équipe que le pan administratif qui lui a été confié. Tombi a Roko, le Secrétaire Général de la Fécafoot, ou plutôt son assistante Odilia Chin, qui se plaint en sourdine d’être celui qui fait le boulot de Rigo en mettant son incompétence sur le dos de son cursus académique, dit à qui veut l’entendre que le choix Song est un choix de Aboubacar Alim Konaté, le frère et homme de main de Iya Mohammed qui veut connaître l’intimité de la tanière en temps réel. Que fait Rigo sur le bord de la pelouse là où il y a trois adjoints qui se tournent les pouces sur le banc ? Absent sur des questions de logistique, il est plus présents dans des conciliabules techniques avec Jacques Songo’o et Volker Finke. Et selon nos sources, si Bedimo et Bong blessés lundi n’ont pu faire des examens que jeudi, c’est aussi la faute à Rigo qui n’a pas pris les dispositions à temps. Faire attendre les joueurs deux heures à l’aéroport ou les soumettre aux formalités d’occupation des chambres d’hôtel est une tâche minimale de Rigobert Song qu’il n’arrive pas ou ne sait pas assumer. Tous les membres du staff interrogés, affirment sous cape que Rigobert Song est plus joueur et entraineur dans sa tête que responsable administratif. Il influence les sélections et le classement et on lui impute la sélection permanente d’Aboubacar Oumarou, toujours appelé, mais jamais aligné. Il aurait passé des accords de management même avec lui et aurait touché un pourcentage dans son transfert de la Serbie pour la Belgique. De deux choses l’une, soit Rigo devient l’adjoint de l’entraineur, soit il saute de son poste parce qu’il ne l’occupe vraiment pas et les impairs ne font que s’accumuler.

4- Le cas Jacques Songo’o : Il faudrait qu’on nous explique la coïncidence qui veut que depuis une dizaine d’année, chaque fois que Jacques Songo’o a pris les commandes de l’entraînement des gardiens de but des Lions, Idriss Carlos Kameni est tout de suite en difficulté. Si désormais Itandje a mis fin à toutes les polémiques avec sa prestation face à la Tunisie, il faudrait que Jacques Songo’o justifie la présence de Samy Njock en lieu et place des Ndy Assembé, Loïc Feudjou et autres Hugo Nyamè. Devenu agent des gardiens de but pour quelques clubs en Europe, Jacques Songo’o n’est plus qualifié pour apprécier avec lucidité les qualités des uns et des autres. C’est un poison qui met une pression permanente pour la convocation de Franck Songo’o et pour le moment, c’est la seule chose que Song et Finke ne lui ont pas encore concédé.

5- Les agents de sécurité : Pour chaque regroupement des Lions, il ya au minimum deux ou trois agents chargé de la sécurité. Leur rôle cependant reste trouble et très peu clair. Très absents autour des Lions pour la sécurité, ils écument pour certains les chambre de joueurs pour la collecte des infos dont la première destination serait le bureau de Tombi à Roko Sidiki, décidément dans tous les coups tordus.

Le Team Press Raphaël Nkoa avec Stephen Kamga

6- Stephen Kamga : Voilà l’homme par qui tout le « kongossa » des Lions est matérialisé. Très peu d’entre vous le connaissent. Mais en fait, c’est lui à qui Iya Mohammed et Alim Konaté ont cédé un curieux marché de filmer les Lions Indomptables de l’intérieur. C’est lui qui avait cédé à Canal plus, la fameuse vidéo de vestiaires où Samuel Eto’o parlait à ses coéquipiers et c’est toujours lui qui avait cédé à la chaine du Qatar Al Jazeera, des images des Lions qui avaient servi de base à Lavagne pour faire des commentaires très osés sur le plateau de BeIn Sport. Au départ, le marché de filmer les Lions devait se limiter à la production d’une émission sur Canal 2 qui n’a connu qu’une ou deux diffusions. Sauf que Stephen Kamga est devenu un problème pour cette équipe. Il vend l’image des Lions à tout va, ce qui ne se passe dans aucune sélection nationale. On peut avoir les droits de filmer, mais pour aboutir à un documentaire et non instaurer un commerce sans un minimum de sécurité sur l’image même de l’équipe. La veille du match contre le Cap Vert, Stephen Kamga s’est retrouvé très tard dans la nuit, entrain de célébrer l’anniversaire avec les Alex Song et autres Aurélien Chedjou, là où la concentration est de mise. On vous fait grâce des paroles distillées à cette occasion. Il est en permanence dans des curieux apartés avec Nkoulou, Chedjou, Nounkeu et autres Alexandre Song. Il joue un rôle de colportage vers l’intérieur et l’extérieur qui pollue cette équipe. Il est urgent de recadrer son travail.

Boubakary Sabo, le Kit Manager

7- Boubakary Sabo : De l’avis de tous, c’est l’un des agents les plus professionnels des Lions Indomptables. Sa proximité avec Iya Mohammed et les dirigeants de la Fécafoot ne l’a pas du tout changé. Non seulement les équipements dont il a la charge sont toujours prêts et disponible, mais il est surtout à l’écoute de tous. En plus, personne ne se plaint de la gestion des équipements. Il rend compte de façon systématique de tout à Alim Konaté, Tombi à Roko et Iya Mohammed du fonctionnement de la tanière. Il participe même à certaines messes de minuit, mais il est irréprochable sur la qualité de son travail de l’avis de tous.

Le Team-Press Raphaël Nkoa avec des journalistes étrangers

8- Raphaël Nkoa : On peut lui reprocher parfois sa volonté de se mettre en scène, mais il fait l’effort de mieux organiser la communication. Les fuites d’informations parfois lui sont attribuées à tort, Rigobert Song et Jacques Songo’o ayant bâti une forteresse en la matière. En fait sa volonté de trop bien faire et d’en faire plus, l’expose à assumer des choses dont il est parfois étranger. Il gagnerait cependant à discipliner les joueurs d’abord et surtout les autres membres du staff qui accèdent aux joueurs dans le désordre et mettent à leur disposition des informations dont ils n’ont vraiment pas besoin.

Le tout sous le regard attentif de Volker Finke

9- Volker Finke : En tant que chef d’orchestre, tous les dysfonctionnements ci-dessus énumérés lui sont imputés et à sa personnalité floue. Il reçoit systématiquement les ordres de Tombi et des réseaux Puma et reste sous l’influence de Rigobert Song qui sait à quelle sauce il l’a mangé.

Joël Atanga & René Mouandjo

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