Lions indomptables. Lions Indomptables: L’urgence d’agir

ESSAMA ESSOMBA | Cameroon Tribune Mercredi le 12 Septembre 2012 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Ni le silence, ni l’attentisme, ni les colères ou les regrets stériles ne paraissent plus de mise. Le stade du malaise est passé. Celui des mises en garde et des S.O.S aussi.

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Ni le silence, ni l’attentisme, ni les colères ou les regrets stériles ne paraissent plus de mise. Le stade du malaise est passé. Celui des mises en garde et des S.O.S aussi. Avec la récente déconvenue, 0-2, subie face au Cap-Vert, les Lions indomptables ont franchi la ligne rouge. Ceux qui caressaient quelques illusions en échafaudant des hypothèses optimistes sur le sursaut mythique et le redressement léonin en viennent non plus seulement à s’interroger, non plus seulement à douter. Ils constatent amèrement avec tant d’autres supporters des Lions indomptables que rien ne va dans le bon sens.

Sur le terrain d’abord, et l’on peut évidemment le constater. La défaite du samedi 8 septembre dernier à Praia en match-aller du dernier tour éliminatoire de l’édition 2013 de la coupe d’Afrique des Nations (CAN) n’est qu’un reflet de plus. Sans pessimisme outrancier, il est loisible de faire observer que notre équipe nationale de football a compromis gravement ses chances de qualification. Ses contre-performances l’attirent inéluctablement vers une regrettable absence à une phase finale de la CAN, pour la seconde fois consécutive. Quelques jours avant cette fameuse sortie, le 5 septembre, les Lions ont été déclassés par la FIFA ou Fédération internationale de football association, passant du 59e rang au 61e rang mondial. Le Cameroun est dès lors rétrogradé au 12e rang africain. Les Lions indomptables n’ont joué aucun match amical durant la période de l’inter-saison FIFA. L’Egypte qui pensait sans doute beaucoup de bien d’eux, a voulu disputer un match amical contre le Cameroun. Elle a tôt fait de se raviser et d’annuler le rendez-vous. Non plus, les Lions se sont retrouvés ensemble pour une séance d’entraînement. Après une suspension et quelques démêlées avec la FECAFOOT ou Fédération camerounaise de football, Eto’o Fils a décliné la convocation à lui adressée par le staff technique. Voilà un autre indice de la paralysie.

Du staff technique, disons quelques mots. L’entraîneur Denis Lavagne avait pour mission d’amener la sélection camerounaise à la qualification pour la CAN 2013. Il en est très éloigné aujourd’hui. C’est peu dire qu’il a montré les limites de ses capacités aussi bien pour rassembler les joueurs, les encadrer et obtenir le résultat escompté. Il est d’ailleurs tout proche de la sortie, car son contrat expire le 31 octobre prochain. A quoi aura-t-il donc servi de l’embaucher pour quatre mois, mettant à nu une fois de plus les divergences , les controverses et les querelles nuisibles entre la FECAFOOT et son ministère de tutelle ? Les mésententes font le lit des déficiences d’un encadrement administratif inefficace. Le résultat visible est moins que nul. Ces problèmes actuels viennent aggraver un état de déliquescence de l’équipe nationale de football connu et déploré depuis des années. L’on ne peut que constater une réalité : les atermoiements ont conduit à l’impasse voire à l’inertie.

Nul ne peut donc douter aujourd’hui de la nécessité de sortir de cette impasse pour relancer l’équipe nationale de football, afin qu’elle reparte sur des bases plus saines et dans la confiance retrouvée entre les dirigeants et les joueurs. Et bien entendu aussi la confiance de tous les Camerounais si attachés aux Lions indomptables. Au finish, il est question de retrouver « l’esprit Lion » manifestement perdu. Tout cela peut-il laisser indifférents, dans l’attente d’un « on ne sait quoi » ou bien d’un hypothétique miracle, tous ceux qui peuvent prendre des décisions salvatrices pour inverser la mauvaise tendance ? Nous sommes tous convaincus que non. Il est urgent d’agir. 

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