Cameroun - Urbanisme. La base industrielle de Mbankomo n'était q'un effet d’annonce

cameroun24.net Lundi le 02 Mars 2020 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les 4 et 5 décembre 2012, une délégation interministérielle composée des ex-ministres de l’Habitat et du Développement Urbain, du ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires Foncières ainsi que du ministre des Travaux Publics, s’est rendue sur quatre sites de construction des logements.

ADS

Une descente dont le but principal était de visiter les espaces retenus pour la mise en œuvre des différents projets de construction dont étaient porteurs quatre entreprises de construction étrangères, à savoir : la Sud-africaine Douma Sun, le groupement italien Pizzarrotti-Basics, le groupe espagnol PIA et la firme marocaine Addoha.
L’occasion était donnée à chaque entreprise de présenter son projet et d’expliquer son plan de travail et les conditions pour la bonne exécution desdits projets. Le premier site au quartier Warda, en face du palais des sports, attribué à l’entreprise Sud- africaine Douma Sun prévoyait un complexe à caractère résidentiel et commercial de haut standing. Le projet était baptisé « Douma Sun ». Il était envisagé huit blocs d’immeubles offrant 136 appartements, 31 villas haut standing et un centre de conférence international de 1000 places.  Le projet aurait pu être livré en 2015 selon les assurances de l’entreprise sud-africaine.  À date, une entreprise de BTP effectue depuis quelques temps des travaux de terrassement écrit Ecomatin.

Le deuxième quant à lui situé à quelques kilomètres de la ville de Mbankomo, département de la Mefou et Akono revenait aux investisseurs italiens de la société Pizzarotti-Basics. Une partie de leur projet visait à bâtir 10 000 logements sociaux au Cameroun.   Un projet ambitieux pour le gouvernement, qui y voyait un instrument important de développement industriel et un encouragement pour la croissance économique du pays.

Dans le cadre du projet de Mbankomo, deux conventions de prêt entre l’Etat du Cameroun et la banque italienne Intesa Sanpaolo SPA, d’un montant total d’un peu plus de 115 milliards FCFA ont vu le jour.  Il s’agissait d’un accord de prêt sous forme de crédit acheteur d’environ 101 milliards FCFA et d’un accord financier lié de 14,1 milliards FCFA, tous garantis par l’Agence du gouvernement italien de garantie à l’export (SACE).

Cette rondelette somme devait servir à la construction d’un premier lot de 1000 logements et d’une base industrielle de 20 ha à Mbankomo, dans le cadre de la première phase du Projet de construction de 10 000 logements sociaux à Yaoundé et ses environs par la société italienne Pizzarotti.

Partie camerounaise

Le signataire pour la partie camerounaise était à cette époque, l’ancien ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Louis Paul Motaze, entouré entre autres de ses collègues Jean Claude Mbwentchou (de l’Habitat et du Développement Urbain), Abba Sadou (des Marchés Publics) et Jacqueline Koung à Bessike (Domaines, Cadastre et Affaires Foncières). C’était en présence de l’ancien Ambassadeur d’Italie au Cameroun, Samuela Isopi.

La deuxième phase du projet, elle, visait à moyen terme, la construction de 9000 logements par lots de 1000 accompagnés de 61 équipements collectifs pour aider à résorber le déficit en logements du pays et, l’aménagement de certaines voies. Ce projet pouvait être considéré comme une première application du nouveau plan d’industrialisation récemment adopté par le Cameroun. L’une des spécificités du projet étant qu’il comprend un volet d’assistance technique et d’accompagnement des institutions publiques, mais surtout de mise à niveau de PME camerounaises et des sociétés de construction locales, à travers leur intégration dans la chaîne de travaux et la sous-traitance. L’objectif final étant de créer une filière locale de construction capable de répondre aux normes et aux standards internationaux.

Les deux autres sites se trouvent au quartier Ekounou, l’un non loin du Palais de Justice et l’autre au lieudit « stade Abéga ». Ils sont respectivement mis à la disposition du Group PIA et Addoha. Ici étaient prévus 1500 logements sociaux

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS