Cameroun - Corruption. La Conac traque le flou dans les concours administratifs

MESSI BALA | Cameroon-Tribune Mercredi le 06 Juin 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Un protocole d’accord signé dans ce sens avec l’Ecole des travaux publics hier à Yaoundé.

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Dans les écoles, « certains parents demandent qu’on revoie à la hausse les notes de leurs enfants même quand ces derniers ont mal travaillé », relève Dieudonné Massi Gams, président de la Commission nationale anti corruption (Conac). D’autre part, qui n’a pas entendu parler de « godasse » ou de « tchoko » pour réussir à un concours d’entrée dans une grande école au Cameroun ? C’est dire que les faits de corruption sont répandus à tel point que l’indice de perception du phénomène dans le système éducatif camerounais était de 7,16 sur 10 en 2010, d’après la Conac. L’institution publique veut inverser la tendance.

Pour cela, la Conac a donc monté le projet « Concours sans corruption ». Afin d’assainir les concours d’entrée, les recrutements, les formations, les évaluations, les promotions internes ainsi que le processus de délivrance des diplômes dans les structures éducatives. C’est dans ce sens que Dieudonné Massi Gams et George Elambo Nkeng, directeur de l’Ecole nationale supérieure des travaux publics (Enstp), ont signé hier, à Yaoundé, un protocole d’accord. La Conac va fournir à l’Enstp une assistance technique pour la formation au leadership éthique et pour l’accompagnement en techniques de lutte contre la corruption. Un soutien qui va « contribuer à interpeller, en toutes circonstances, les consciences et les comportements de toutes les parties prenantes à la formation à l’Enstp », pense Hans Nyetam Nyetam, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Travaux publics qui prenait part à la cérémonie.

La cérémonie d’hier est la deuxième du genre. Elle survient après l’accord scellé le 27 octobre 2011 entre la Conac et l’Ecole nationale supérieure polytechnique. « Nous souhaitons que dans les jours qui viennent, nous organisions des cérémonies similaires avec l’Ecole nationale d’administration et de magistrature, l’Ecole nationale supérieure de police et l’Ecole normale supérieure de Yaoundé », affirme Massi Gams.


 

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