Cameroun - Energie. Les subventions de l’Etat camerounais au carburant atteindront 450 milliards de FCfa en 2014

Agence Ecofin Mardi le 29 Avril 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
(Agence Ecofin) - La représentation camerounaise de la Banque mondiale, dans ses cahiers économiques sur le Cameroun, vient de révéler que, pour le compte de l’exercice budgétaire 2014, les subventions de l’Etat à la consommation des produits pétroliers à la pompe, atteindront la somme de 450 milliards de francs Cfa, soit 3% du Produit intérieur brut (PIB) du pays.

ADS


Cette enveloppe sera en augmentation de 30 milliards de francs Cfa, puisqu’elle a culminé à 420 milliards de francs Cfa l’année dernière, selon les statistiques officielles du gouvernement camerounais. Par ailleurs, fait remarquer l’institution financière internationale, seulement 220 milliards de francs Cfa, soit un peu moins de 50% de la somme nécessaire, sont prévus dans le budget 2014, pour supporter ces subventions.

Cette révélation intervient au moment où une mission du Fonds monétaire international (FMI) séjourne au Cameroun, dans le cadre des traditionnelles consultations au titre de l’article IV. En effet, depuis 2 ans, l’équipe que conduit une fois de plus Mario Zamaroczy conseille au gouvernement camerounais de mettre un terme à ces subventions qui, d’après le FMI, déséquilibrent considérablement le budget de l’Etat et sont contre-productives pour l’économie camerounaise, dans la mesure où, analyse l’institution de Bretton Woods, «ces subventions profitent aux riches».

En rappel, depuis février 2008, le gouvernement camerounais a décidé de bloquer les prix des produits pétroliers à la pompe, malgré l’envolée des cours du brut sur le marché international. Le différentiel entre les prix pratiqués à la pompe et les prix réels arrimés à l’évolution des cours mondiaux du brut étant supporté par le Trésor public. A l’origine de cette décision, les émeutes dites de «la faim», qui avaient embrasé le pays ce mois-là, à la suite d’une augmentation des prix des produits pétroliers à la pompe.
 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS