Jeux universitaires. Les jeux universitaires, côté hébergement

Steve LIBAM | Cameroon-tribune Mercredi le 27 Avril 2016 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Sur certains sites d’hébergement, l’eau rare et il faut recourir à des puits.

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Pour accueillir dans de bonnes conditions environ 4000 athlètes et officiels, l’université de Yaoundé II-Soa a dû faire face à deux principales difficultés. D’une part,  l’indisponibilité d’une cité universitaire. « Nous avons signé des contrats de location avec les propriétaires de certaines mini-cités pour loger les athlètes. Les officiels sont logés dans les hôtels environnant situés jusqu’à la zone de l’Omnisports pour qu’ils ne soient pas éloignés des sites des Jeux. Quant aux autorités universitaires, elles sont logées dans la ville de Yaoundé », déclare le Pr Ibrahima Adamou, recteur de l’université de Yaoundé II- Soa. Ainsi, plus d’une vingtaine de mini-cités ont été réquisitionnées. « Nos conditions de vie à Soa sont bonnes. La nourriture est de qualité, de même que nos conditions d’hébergement. Nos toilettes sont propres et les chambres sont grandes. Ce qui nous permet d’être parfois dix par chambre », confie Eric Leinyuy Wirnsundrin, étudiant à National polytechnic of Bamenda.

Si globalement, les athlètes s’accommodent des conditions de logement, le second problème récurrent est celui de l’approvisionnement en eau. « Pour les usages quotidiens, il n’y a pas de problème. Mais pour en boire, nous devons en acheter. C’est notre établissement qui s’en occupe», poursuit Eric Leinyuy Wirnsundrin, résident à la cité « Vallée verte », au lieu dit Montée Saplait. Peu de cités ont de l’eau courante. Il faut recourir aux puits ou aux forages. « L’eau ne coule pas continuellement. Mais nous réussissons à gérer la situation car il y a un puits où nous puisons de l’eau pour nous doucher et laver nos vêtements. Pour ce qui est de l’eau à boire, notre administration nous en distribue », déclare Arnaud Mbarga Ondoua, athlète de l’université de Ngaoundéré. Logés à Dream City, au lieu dit Banda, la délégation se plaint également de l’accessibilité du site. « Lorsqu’il pleut, les voitures ne peuvent plus gravir la colline. Ça peut être compliqué d’arriver sur les lieux de compétition à temps. Nous sommes logés trois ou quatre par chambre. Chacun dort sur son matelas », ajoute Arnaud Mbarga Ondoua. L’administration de l’université-hôte de son côté se veut apaisante. « Pour les problèmes d’eau et d’électricité, nous avons pris langue avec les responsables des deux structures en charge de ces questions afin d’être approvisionné. D’autre part, nous avons des partenaires qui nous rationnent en boissons hygiéniques», rassure le Pr Ibrahima Adamou.

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