Cameroun - Economie. Les hésitations du gouvernement hypothèquent le projet de cimenterie d’Aliko Dangote

Investir au cameroun Mercredi le 09 Mai 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
(Investir au Cameroun) - Toute une chaîne de responsabilités met aujourd’hui en péril une convention signée par deux membres du gouvernement, avec l’aval de la Primature.

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Il est de notoriété établie que, courant 2008, en pleine crise de ciment, le gouvernement camerounais fait appel à Aliko Dangote, investisseur nigérian pour la construction d’une usine de ce produit dont le pays, en chantier ci et là, a fortement besoin. Parmi plusieurs sites proposés à l’homme d’affaires qui n’a pas résisté à l’appel, le lieu-dit Base Elf, sur les berges du Wouri à Douala sera retenu. Ce site relevant du domaine portuaire abrite généralement le Ngondo, la fête traditionnelle du peuple Sawa.

C’est alors qu’un contrat de bail sera signé avec le Port autonome de Douala (PAD). Le 8 septembre 2011, la Primature donne son onction à la signature, le 19 septembre, d’une convention d’investissement entre le groupe Dangote, représenté par Aliko Dangote et le gouvernement camerounais, représenté par les ministres de l’Industrie et des Finances. Le ministre des Transports et le directeur général du PAD avaient déjà, quant à eux, signé une garantie foncière sur la Base Elf au bénéfice de Dangote.



Les travaux ne tarderont pas à démarrer, avec l’onction des chefs Sawa. Mais voici que contre toute attente, le 27 février 2012, Jacqueline Koung à Bisseke, ministre des Domaines, du cadastre et des affaires foncières (MINDCAF) demande à Fritz Ntoné Ntoné, délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala (CUD), d’arrêter les travaux. La MINDCAF dit agir sur instructions du ministre, directeur du cabinet civil de la présidence. Le lendemain, Ntoné Ntoné transmet l’injonction au patron du PAD de faire cesser les travaux. Depuis le 1er mars, le chantier est en arrêt. Le patron du Dangote menace de traîner le Cameroun en justice pour rupture abusive de contrat. Pour l’heure, les négociations sont en cours en vue de lui attribuer un autre site.



GCM

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