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Cameroun-Guinée équatoriale. Les grands dossiers du 7è sommet des ACP à Malabo

Yves ATANGA | Cameroon Tribune Mercredi le 12 Décembre 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Partenariat avec l’Union européenne, énergie, paix, sécurité en bonne place dans l’agenda.

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A la pause de 13h hier, le grand hall du centre de conférence de Sipopo s’anime tout d’un coup. Sourires radieux malgré le stress visible sur les visages, les participants à la 96è session du Conseil des ministres ACP prennent un moment de détente bien mérité. Parmi eux, Emmanuel Nganou Djoumessi. Le ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire préside les travaux ouverts la veille. Le temps de rejoindre son bureau au 3è étage de l’imposante bâtisse, il confiera à CT que les discussions sont plutôt animées et constructives. Et c’est de bon augure avant le clou de ce 7è sommet des Etats du Groupe ACP.

Le Conseil des ministres a donc planté le décor, en examinant le rapport du comité des ambassadeurs. Mais aussi et surtout en se penchant sur les possibles orientations du Groupe ACP pour les prochains mois. Le thème général du sommet ne pouvait être évité : « L’avenir du groupe ACP dans un monde en mutations : défis et opportunités ». Les travaux sous formes de plénières ont permis aux ministres ordonnateurs nationaux du FED de donner le ton de ce que sera le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement jeudi et vendredi.

Deux grands centres d’intérêt concentrent en effet les travaux du 7è sommet des Etats du groupe Afrique Caraïbes Pacifique (ACP), réunis depuis lundi à Malabo en Guinée équatoriale. Le premier est interne et concerne le fonctionnement et l’avenir du groupe. Le deuxième est évidemment le partenariat avec l’Union européenne. Et pour l’examen de ces questions, l’ordre du jour des travaux a prévu une organisation en trois sous-thèmes : énergie, développement et changements climatiques ; paix, sécurité stabilité et bonne gouvernance dans les pays ACP ; avenir de l’aide au développement et du partenariat avec l’Union européenne, y compris les Accords de partenariat économique.

En gros, le groupe ACP souhaite assurer sa survie après 2020, année d’expiration de l’accord de partenariat ACP-UE. Et si la partie européenne a proposé les Accords de partenariat économique (APE) comme alternative, les ACP quant à eux, ont plutôt tendance à rechercher leur autonomie en tant que groupe, en vue de renforcer leur poids sur la scène internationale. Il est notamment question pour eux de se structurer et de se transformer en une organisation internationale appelée à diversifier ses partenaires en vue de promouvoir son développement. C’est tout l’enjeu du sommet de Malabo. 

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