Ukraine. Les exportateurs allemands hostiles aux sanctions contre Moscou

Ria Novosti Mercredi le 12 Mars 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La Fédération allemande du commerce de gros et du commerce extérieur (BGA) a mis en garde les autorités de l'UE contre les mesures éventuelles visant à sanctionner la Russie pour sa position sur la Crimée et souligné que ces mesures pourraient se répercuter sur l'économie allemande.

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Le président de BGA, Anton Boerner, a déclaré mercredi lors d'une conférence de presse que cette année, les exportations allemandes devaient augmenter de 3% et les importations de 2%.

"Cependant, ces prévisions pourraient bientôt être mises au rebut si la crise en Crimée continue à s'aggraver", a indiqué M. Boerner. Selon lui, la "spirale des sanctions" contre la Russie risque d'entraîner des conséquences imprévisibles.

BGA représente les intérêts des entreprises allemandes employant 1,9 million de personnes en République fédérale. Le chiffre d'affaire global de ces entreprises s'élève à 1.000 milliards 800 millions d'euros par an.

Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a déclaré mardi que l'Union européenne pourrait examiner le 17 mars un nouveau train de sanctions contre la Russie si Moscou ne modifiait pas sa position sur la situation en Ukraine

Selon Vladimir Poutine, dans le monde actuel où tous les pays sont interconnectés, le préjudice que les éventuelles sanctions occidentales contre la Russie pourraient occasionner serait réciproque. Le porte-parole de la diplomatie russe Alexandre Loukachevitch a fait savoir à cette occasion que Moscou serait obligé de réagir aux sanctions occidentales - et pas nécessairement de manière symétrique.

L'ex-secrétaire général de l'Otan et ancien ministre belge des Affaires étrangères Willy Claes a pour sa part déclaré samedi que l'Union européenne n'irait pas jusqu'à rompre ses relations économiques avec la Russie.

Le ministre letton des Transports ferroviaires Anrijs Matiss a fait savoir lundi que si l'Union européenne décrétait des sanctions économiques contre la Russie, la Lettonie en subirait les contrecoups, car près de 60% des cargaisons transitant par le territoire letton proviennent de Russie. Selon M. Matiss, les sanctions porteraient atteinte à l'ensemble du système letton des transports.

L'Union russe de l'industrie touristique estime quant à elle qu'en cas d'interdiction de visas pour les Russes, l'économie de l'UE subirait un préjudice important, car les touristes russes arrivent en première position dans de nombreux pays européens tant pour leur nombre que pour les montants dépensés lors des voyages.


Ukraine: des exercices militaires risquent de déstabiliser la situation (Moscou)

La décision d'effectuer des manœuvres de l'armée ukrainienne dans le sud et l'est de l'Ukraine risque de déstabiliser davantage la situation dans ce pays, a déclaré mercredi aux journalistes le vice-ministre russe de la Défense Anatoli Antonov.

"La tentative de tenir des manœuvres d'envergure de l'armée ukrainienne dans l'est et le sud du pays, non loin des régions où se déroulent des actions de protestation contre le coup d'Etat à Kiev, constitue une entreprise très risquée et susceptible de déstabiliser davantage la situation politique en Ukraine", a indiqué M. Antonov.

Les nouvelles autorités en place à Kiev lancent des manœuvres militaires non loin des régions peuplées principalement de russophones, y compris aux abords de la Crimée qui projette de tenir le 16 mars un référendum sur son futur statut politique.

Parallèlement, des exercices navals se déroulent en mer Noire, au large de la Roumanie, réunissant des bâtiments de guerre roumains, bulgares et américains, dont un destroyer doté d'un système de combat Aegis et de missiles télécommandés Truxtun.

Deux avions radars AWACS de l'Otan ont entamé mercredi des missions de patrouille dans l'espace aérien de la Pologne et de la Roumanie.


Ukraine: consultations diplomatiques Russie-UE

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Grigori Karassine et le chef de la représentation de l'Union européenne à Moscou Vigaudas Oušackas ont évoqué mercredi la situation en Ukraine, rapporte la diplomatie russe.

"L'entretien a porté sur différents aspects de la crise en Ukraine", lit-on dans le communiqué.

Un changement de pouvoir s'est opéré le 22 février à Kiev. La Rada suprême (parlement ukrainien) a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions et réformé la Constitution. Ianoukovitch a qualifié ces événements de "coup d'Etat". Moscou conteste également la légitimité des décisions de la Rada.

La Crimée a décidé de tenir le 16 mars un référendum sur son futur statut politique. Le parlement de la république autonome s'est prononcé pour le rattachement à la Russie.


La Russie permet à l'Ukraine un survol de son territoire (Défense)

L'Ukraine a été autorisée à effectuer un survol d'observation du territoire de Russie pour que Kiev puisse constater l'absence d'activités représentant une menace pour la sécurité de l'Ukraine, a annoncé mercredi le vice-ministre russe de la Défense Anatoli Antnov.

"L'Ukraine nous a demandé l'autorisation pour un extraordinaire survol d'observation du territoire de Russie. Bien que nous n'ayons aucune obligation de recevoir un avion ukrainien, nous avons décidé de permettre à un groupe d'observation de réaliser un tel vol", a déclaré le général devant les journalistes à Moscou.

Et d'ajouter que Moscou espérait que Kiev se persuaderait de l'absence de toute activité militaire qui pourrait représenter une menace pour la sécurité de l'Ukraine.

Le ministère russe de la Défense a pris note de la déclaration faite mardi 11 mars par le ministre ukrainien de la Défense par intérim Igor Tenioukh, selon lequel les Forces armées de la Russie menaient des manœuvres près des frontières est de l'Ukraine et en Crimée.

Le général Antonov a rappelé qu'un exercice militaire surprise de grande envergure s'était achevé le 3 mars dernier dans l'ouest et le centre de la Russie, et que le 7 mars toutes les unités impliquées avaient regagné leurs bases permanentes.


Des avions de l'Otan patrouillent en Pologne et en Roumanie

Deux avions radars AWACS de l'Otan se sont mis mercredi à patrouiller dans l'espace aérien de la Pologne et de la Roumanie, rapportent les médias internationaux, se référant au lieutenant-colonel Jay Janzen, porte-parole de l'Alliance.

Selon M.Janzen, les avions qui ont quitté mercredi matin leurs bases aériennes de Geilenkirchen, en Allemagne, et de Waddington, en Grande-Bretagne, ne sortiront pas de l'espace aérien des pays membres de l'Alliance et ne franchiront pas les frontières de l'Ukraine et de la Russie.

Mardi, un avion de l'Otan a déjà effectué un vol de reconnaissance, en survolant la Roumanie.

Lundi, le Conseil de l'Otan a donné son feu vert pour des vols de reconnaissance au-dessus de la Pologne et de la Roumanie. Le système de détection et de commandement aéroporté AWACS est un système de stations radar montées sur des avions de guet permettant de surveiller un vaste espace aérien.

Un changement de pouvoir s'est opéré le 22 février à Kiev. La Rada suprême (parlement ukrainien) a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions et réformé la Constitution. Ianoukovitch a qualifié ces événements de "coup d'Etat". Moscou conteste également la légitimité des décisions de la Rada.

La Crimée a décidé de tenir le 16 mars un référendum sur son futur statut politique. Le parlement de la république autonome s'est prononcé pour le rattachement à la Russie.


Les nationalistes interdits d'entrée en Crimée (président du parlement)

La Crimée interdira l'accès de son territoire aux membres et partisans des organisations nationalistes, a annoncé mercredi aux journalistes le président du parlement de la Crimée, Vladimir Konstantinov.

"Ce matin, nous avons chargé les structures de force d'élaborer un plan d'action interdisant de franchir la frontière de Crimée aux représentants d'organisations nationalistes, dont l'activité a été interdite hier par une décision du parlement", a indiqué le haut responsable lors d'une conférence de presse à Simféropol.

Et d'ajouter que la république autonome de Crimée rejetait l'idéologie néonazie ou d'extrême-droite. "Dans notre république nous n'avons pas besoin des gens souffrant de troubles  psychiques qui attaquaient les forces de l'ordre aux cocktails Molotov", a expliqué M.Konstantinov.

Selon lui, l'accès à cette république autonome sera limité pendant la tenue du référendum sur le statut de la Crimée, prévu le 16 mars.

Un changement de pouvoir s'est opéré le 22 février à Kiev. La Rada suprême (parlement ukrainien) a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions et réformé la Constitution. Ianoukovitch a qualifié ces événements de "coup d'Etat". Moscou conteste également la légitimité des décisions de la Rada.

Peuplée principalement de russophones et rattachée à l'Ukraine en 1954, la Crimée a décidé de tenir le 16 mars un référendum sur son futur statut politique. Ses citoyens devront répondre à deux questions: "Soutenez-vous le rattachement de la Crimée à la Fédération de Russie en tant que sujet fédéral?" et "Soutenez-vous le rétablissement de la Constitution de la Crimée de 1992?". Le parlement criméen s'est prononcé pour le rattachement à la Russie.


Crimée: le dialogue entre Moscou et Kiev nécessaire (APCE)

L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) prône un règlement diplomatique de la situation en Crimée et appelle au dialogue l'Ukraine et la Russie, a déclaré mercredi la présidente de l'APCE Anne Brasseur à l'issue d'un entretien avec le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon.

"Nous avons évoqué le rôle important des Nations unies et du Conseil de l'Europe dans l'établissement d'un dialogue direct entre les parties (…). Nous avons été unanimes à estimer que ces deux organisations doivent engager leur force principale qu'est la diplomatie pour exhorter les parties à se mettre à la table des négociations à la recherche de solutions", lit-on dans la déclaration de Mme Brasseur.

Auparavant, la présidente de l'APCE a indiqué que l'Assemblée pourrait envoyer à Kiev une mission pour faire toute la lumière sur la situation.

Un changement de pouvoir s'est opéré le 22 février à Kiev. La Rada suprême (parlement ukrainien) a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions et réformé la Constitution. Ianoukovitch a qualifié ces événements de "coup d'Etat". Moscou conteste également la légitimité des décisions de la Rada.

La Crimée a décidé de tenir le 16 mars un référendum sur son futur statut politique. Le parlement de la république autonome s'est prononcé pour le rattachement à la Russie.


Ukraine/Crimée: entretien téléphonique Lavrov-Fabius

Les ministres russe et français des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov et Laurent Fabius, ont évoqué par téléphone la situation en Ukraine et autour de la Crimée, rapporte mercredi la diplomatie russe.

"Lors d'un entretien, dont l'initiative revenait à la partie française, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov et son homologue français Laurent Fabius ont évoqué la situation en Ukraine et autour de la Crimée (…). Les ministres ont convenu de rester en contact", lit-on dans le communiqué.

Un changement de pouvoir s'est opéré le 22 février à Kiev. La Rada suprême (parlement ukrainien) a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions et réformé la Constitution. Ianoukovitch a qualifié ces événements de "coup d'Etat". Moscou conteste également la légitimité des décisions de la Rada.

Plusieurs régions du sud et de l'est de l'Ukraine ainsi que la république autonome de Crimée n'ont pas reconnu les nouvelles autorités de Kiev. La Crimée a décidé de tenir le 16 mars un référendum sur son futur statut politique. Le parlement criméen s'est prononcé pour le rattachement à la Russie.


Ukraine: une députée allemande fustige l'ingérence occidentale

L'arrivée de néonazis au pouvoir à Kiev résulte du soutien accordé par l'Occident à l'opposition ukrainienne, estime Ulla Jelpke, députée de la gauche allemande Die Linke au Bundestag en charge de la politique intérieure, écrit le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung.

"Ce qui s'est passé en Ukraine est une tragédie, pas une révolution démocratique pro-européenne", indique Mme Jelpke dans un article paru dans le journal Junge Welt, ajoutant que pour la première fois de son histoire l'Ukraine a vu arriver des "fascistes" (parti d'extrême droite Svoboda, ndlr) au pouvoir.

Mme Jelpke ne doute pas du fait que le régime de Viktor Ianoukovitch soit "corrompu", mais insiste sur le fait que les nouvelles autorités ukrainiennes ne diffèrent guère de leurs prédécesseurs.

D'après la députée, seule la Russie, pays qu'on accuse de propagande, a constaté que le pouvoir en Ukraine était tombé entre les mains des "fascistes", fait qui semble ne pas déranger ni le gouvernement allemand, ni même le parti Die Linke.

La Frankfurter Allgemeine note l'absence d'entente au sein de la gauche allemande sur la situation en Ukraine. Ainsi, la vice-présidente de Die Linke au Bundestag Sahra Wagenknecht a récemment proposé au gouvernement fédéral et aux organisations internationales de renoncer aux projets d'aide financière à l'Ukraine, au profit de l'annulation de la dette de Kiev. De son côté, Gregor Gysi, président de la fraction, insiste sur la nécessité d'octroyer une aide à Kiev. Dans le même temps, ce dernier a dénoncé les doubles standards du gouvernement fédéral, soulignant que sa position sur le Kosovo différait de celle sur la Crimée.

Un changement de pouvoir s'est opéré le 22 février à Kiev. La Rada suprême (parlement ukrainien) a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions et réformé la Constitution. Ianoukovitch a qualifié ces événements de "coup d'Etat". Moscou conteste également la légitimité des décisions de la Rada.

Plusieurs régions du sud et de l'est de l'Ukraine ainsi que la république autonome de Crimée n'ont pas reconnu les nouvelles autorités de Kiev. La Crimée a décidé de tenir le 16 mars un référendum sur son futur statut politique. Le parlement criméen s'est prononcé pour le rattachement à la Russie.


Les Criméens veulent devenir Russes

La majorité des habitants de Crimée sont très sceptiques concernant les déclarations de Kiev sur "l'avenir heureux de la nouvelle Ukraine". 79% des personnes interrogées sont convaincues que la situation dans le pays se dégrade significativement et 83% des habitants de Sébastopol et de Crimée se disent "très opposés" au changement de gouvernement qui a suivi les émeutes dans la capitale, écrit mercredi le quotidien Izvestia.

Quant au référendum prévu le 16 mars, au moment du sondage 77% des personnes interrogées avaient l'intention de voter pour l'adhésion de la péninsule à la Russie, selon les sociologues. Seulement 8% comptent voter pour le rétablissement de la Constitution de la république de Crimée de 1992. 85% des habitants de Sébastopol pensent également que la ville doit faire partie de la Russie et seulement 6% s'y opposent.

Selon les sociologues russes, les informations de leurs collègues sont véridiques.

"Je connais bien l'institut de Crimée, c'est une équipe professionnelle qui ne date pas d'hier, bien qu'elle ne soit pas très publique. Ils travaillent depuis longtemps et leur réseau d'information est développé. On peut faire confiance à leurs résultats", déclare Valeri Fedorov, directeur du Centre panrusse d'étude de l'opinion publique (VTsIOM).

"Hélas, nous n'avons pas organisé de sondages en Crimée. C'est assez difficile d'organiser des enquêtes dans des conditions aussi tendues, parce que les gens peuvent simplement "se refermer sur eux-mêmes". Il existe même un terme spécifique, la "spirale du silence", qui se produit en cas de scission d'un pays ou de risque militaire. Pour cette raison, ceux qui travaillent dans ces conditions sont de véritables héros", ajoute Valeri Fedorov.

Le président de la fondation russe Opinion publique Alexandre Oslon pense que l'avis de 1 300 personnes interrogées n'est pas suffisant pour tirer des conclusions trop avancées.

"Le groupe est trop réduit pour faire des affirmations. Le nombre de personnes interrogées est insuffisant, bien que cela ne soit pas le critère principal d'un échantillonnage", estime Alexandre Oslon.

Le directeur du VTsIOM n'est pas de cet avis.

"L'échantillonnage pour la Crimée est plus que suffisant. 1 300 personnes ont été interrogées sur une population de plus de 2,5 millions d'habitants. A titre de comparaison, pour 143 millions d'habitants l'échantillonnage standard en Russie est de 1 700 personnes", explique Valeri Fedorov.

En parallèle le VTsIOM a publié un sondage qui montre que 71% des Russes sont persuadés que la Russie devait défendre plus activement les intérêts des Russes en Crimée. C'est l'avis de 68% des jeunes et 72% des personnes âgées, la population de Moscou, 71% des habitants de Saint-Pétersbourg et 72% des habitants ruraux.


La Géorgie bientôt sur la voie de l’Otan ?

En septembre la Géorgie pourrait se voir proposer un plan d'action (MAP) pour adhérer à l'Otan, annoncent des sources du siège de l'Alliance et du département d'Etat américain. Selon certaines informations, la décision définitive dépendra de l'issue de la crise en Ukraine, écrit mercredi 12 mars le quotidien Kommersant.

Si la Crimée rejoignait la Russie à l'issue du référendum du 16 mars, la Géorgie pourrait se voir proposer un plan d'action pour adhérer à l'Alliance lors du sommet de l'Otan en septembre au Royaume-Uni. Ce plan réunit une liste de conditions politiques, militaires, économiques et juridiques à remplir pour pouvoir adhérer à l'Otan. Aujourd'hui, la Macédoine, le Monténégro et la Bosnie travaillent à son application.

Cette perspective d'adhésion à l'Otan s'est présentée à la Géorgie lors du sommet de l'Alliance à Bucarest en avril 2008. Les objections de l'Allemagne et de la France n'avaient pas permis à l'époque de proposer le MAP à Tbilissi, mais il a été promis à la Géorgie qu'elle pourrait adhérer à l'Alliance à terme. Après le conflit armé d’août 2008 et la reconnaissance de l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie par la Russie cette question n'était plus à l'ordre du jour : le dernier sommet de l'Alliance en 2012 à Chicago a vaguement confirmé que les portes de l'Otan restaient ouvertes pour Tbilissi.

"Les agissements de la Russie en Ukraine ont entraîné la reprise des discussions sur la nécessité pour l'Alliance d'adopter une politique plus déterminée en Europe de l'Est. Même les dirigeants des Etats qui appelaient récemment à ne pas forcer cette question disent aujourd'hui que la demande de Tbilissi doit être satisfaite", déclare une source du siège de l'Otan. Et selon une source du département d'Etat américain, les représentants de la Maison blanche ont promis au premier ministre géorgien Irakli Garibachvili, qui s'est récemment rendu à Washington, que les Etats-Unis soutiendraient Tbilissi dans sa démarche.

Garibachvili a déclaré au Conseil de l'Atlantique Nord à Washington que le changement de gouvernement en Géorgie n'avait pas modifié ses ambitions euro-atlantiques. Selon lui, Tbilissi mise particulièrement sur Washington.

La Russie estime inadmissible la perspective du rapprochement de l'Otan de ses frontières. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a récemment accusé l'Alliance de "poursuivre l'ancienne logique de la Guerre froide". "Non seulement il s’agit d’un maintien des lignes de démarcation qu'on s'est engagé à effacer, mais c'est aussi un avancement des lignes de séparation plus loin vers l'est allant à l'encontre des engagements au plus haut niveau concernant l'intégrité et la sécurité", a-t-il déploré.

Néanmoins selon la source du département d'Etat, "si la Russie annonçait l'annexion de la Crimée, la question de la proposition du MAP à la Géorgie pourrait être considérée comme réglée". Selon la source, seule l'Allemagne pourrait l'empêcher, dont le MAE est dirigé depuis 2008 par Frank-Walter Steinmeier loyal à l'égard de Moscou. "Toutefois, l'avis de Berlin et d'autres sceptiques pourrait changer car l'adhésion de la Crimée à la Russie n’est acceptable pour aucun pays de l'UE", affirme la source.

Mais en parlant des perspectives d'intégration à l'Otan, les autorités géorgiennes passent sous silence le sort de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud dans ce cas.


La justice russe ordonne l'arrestation du chef des néonazis ukrainiens

Un tribunal de Moscou a approuvé l'arrestation par contumace du chef du groupe ultranationaliste ukrainien Pravy Sektor (Secteur droit) Dmitri Iaroch, rapporte mercredi l'agence russe de l'information juridico-légale RAPSI.

Selon les enquêteurs russes, l'intéressé a auparavant demandé via sa page VKontakte au chef des séparatistes tchétchènes Dokou Oumarov, de soutenir le peuple ukrainien par l'organisation de nouveaux attentats en Russie. Des représentants de Pravy Sektor ont par la suite démenti cet appel.

D'après le porte-parole du Comité d'enquête russe Vladimir Markine, M.Iaroch incite "les forces antirusses à commettre des actes terroristes sur le territoire de la Fédération de Russie". Moscou a lancé un avis de recherche international à l'encontre de l'intéressé.

Le 8 mars, le chef de Pravy Sektor a confirmé son intention de se porter candidat à la présidentielle qui devrait se dérouler en Ukraine fin mai.


Russie-Japon: les chefs des Conseils de sécurité évoqueront l'Ukraine

La situation en Ukraine sera au centre d'entretiens entre les secrétaires des Conseils de sécurité russe et nippon Nikolaï Patrouchev et Shotaro Yachi, rapporte la correspondante de RIA Novosti à Tokyo se référant à la presse locale.

Le responsable de la sécurité japonaise entame mercredi une visite à Moscou prévue sur trois jours. Outre des négociations avec Nikolaï Patrouchev, le programme de ce déplacement, dont le but est d'expliciter la position de Tokyo sur la crise politique ukrainienne, prévoit une rencontre avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

La situation en Ukraine a placé le Japon dans une situation délicate: en tant que pays membre du G7 il doit soutenir les décisions des sept plus grandes puissances économiques de la planète. Dans le même temps, Tokyo n'est pas prêt à sacrifier ses relations avec Moscou qui connaissent ces derniers temps un certain réchauffement et permettent, selon les analystes nippons, d'espérer un règlement du litige territorial.

Dans ce contexte, le Japon s'abstient de toute déclaration catégorique sur la situation en Ukraine et contrairement à ses partenaires du G7 n'envisage pas d'introduire des sanctions à l'encontre de la Russie.

Un changement de pouvoir s'est opéré le 22 février à Kiev. La Rada suprême (parlement ukrainien) a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions et réformé la Constitution. Ianoukovitch a qualifié ces événements de "coup d'Etat". Moscou conteste également la légitimité des décisions de la Rada.

Les relations russo-japonaises sont assombries par un litige territorial. Le Japon revendique la souveraineté sur quatre îles du sud des Kouriles rattachées à l'Union soviétique après la Seconde Guerre mondiale. Ce litige empêche les deux pays de signer le traité de paix qui n'a pas été conclu au terme de la Seconde Guerre mondiale.


Ukraine: fin de la diffusion de plusieurs chaînes russes (médias)

Volia, le plus grand fournisseur d'accès d'Ukraine avec près de 20% du marché, a décidé de suspendre la diffusion de plusieurs chaînes de télévision publique russe, notamment la Première chaîne et NTV, rapporte l'agence d'informations ukrainienne UNN.

"Demain, nous mettrons nos partenaires, les représentants de ces chaînes, au courant de notre décision", a indiqué le service de presse de la compagnie cité par l'agence.

Le Conseil national de radio-télévision d'Ukraine a appelé mardi les fournisseurs d'accès à stopper la diffusion de cinq chaînes de télévision russe.
La diplomatie russe a appelé l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) à donner un avis impartial sur ces dérives.  

La représentante de l'OSCE pour la liberté des médias, Dounia Mjatovic, s'est dit préoccupée par l'appel du Conseil de radio-télévision d'Ukraine, précisant que l'interdiction de la diffusion d'émissions sans justification légale constituait une forme de censure et que les intérêts de la sécurité nationale ne devaient pas porter atteinte à la liberté de la presse.  

Un changement de pouvoir s'est opéré le 22 février à Kiev. La Rada suprême (parlement ukrainien) a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions et réformé la Constitution. Ianoukovitch a qualifié ces événements de "coup d'Etat". Moscou conteste également la légitimité des décisions de la Rada.


Le Congrès US se prononce pour des sanctions contre Moscou

La Chambre des représentants du Congrès américain a adopté mardi une résolution dénonçant la politique de Moscou à l'égard de l'Ukraine et appelé la Maison Blanche à décréter des sanctions à l'encontre de la Russie.

Approuvé par 402 députés, le document, qui revêt un caractère de recommandation, propose notamment d'exclure la Russie du G8. Les législateurs appellent en outre l'OSCE à envoyer des observateurs en Crimée et dans d'autres régions ukrainiennes et invitent l'Otan à mettre fin à sa coopération militaire avec Moscou.

Dans le même temps, les députés estiment que la Maison Blanche et l'Union européenne doivent introduire des sanctions financières, commerciales et de visa à l'encontre de hauts responsables, banques publiques, organisations commerciales et agences publiques russes.

Le document propose également d'apporter une assistance économique aux nouvelles autorités ukrainiennes et de soutenir leurs efforts en vue de réduire la dépendance énergétique de Kiev envers Moscou.


Ukraine: le financement du régime de Kiev par les USA illégitime (Moscou)

Le financement du régime arrivé par la force au pouvoir en Ukraine est illégitime et dépasse le cadre du système juridique aux Etats-Unis, a indiqué mardi le ministère russe des Affaires étrangères, soulignant que Washington ferait bien de réfléchir aux conséquences de son soutien indéfectible aux radicaux ukrainiens.

"L'octroi de fonds au régime illégitime qui s'est emparé du pouvoir par la force est contraire aux normes légales et va à l'encontre du système juridique américain", lit-on dans le communiqué du ministère.

Le document souligne que les amendements apportés il y a quelques années à la Loi sur l'assistance financière de 1961 interdisent aux autorités américaines d'aider le gouvernement d'un pays dont le président légitimement élu a été déchu suite à un coup d'Etat militaire ou à une décision illégitime.

Moscou estime toutefois que Washington semble ne pas s'embarrasser de ces considérations juridiques.

"Tout porte à croire que l'administration américaine continuera à fermer les yeux sur l'emprise exercée à Kiev par les forces ultranationalistes qui ont lancé la chasse à leurs opposants dans tout le pays, qui accentuent leur pression sur la population russophone et sur les Russes ethniques vivant en Ukraine et qui menacent d'infliger des sévices aux habitants de la Crimée pour leur aspiration à l'autodétermination. Cependant, ceux qui prennent aujourd'hui des décisions aux Etats-Unis devraient réfléchir aux conséquences de leur soutien indéfectible aux radicaux nazis en Ukraine", souligne le communiqué de la diplomatie russe.


Loukachenko tire des leçons de la crise en Ukraine

La corruption et le krach économique sont à l'origine de la crise politique en Ukraine et la Biélorussie doit en tirer des leçons, a déclaré mardi à Minsk le président biélorusse Alexandre Loukachenko.

"Il serait idiot de ne pas tirer des leçons des événements en cours en Ukraine. Le krach économique et une corruption horrible en Ukraine sont à l'origine de l'effondrement du pays", a indiqué M.Loukachenko lors d'une réunion consacrée aux problèmes de l'éducation.

Le chef de l'Etat biélorusse a promis de rendre publics les résultats d'enquêtes en matière de corruption en Biélorussie. "Nous publierons prochainement les faits. Ces derniers temps, nous avons cessé de dénoncer les voleurs et les fonctionnaires corrompus pour des raisons inconnues", a ajouté M.Loukachenko.

Un changement de pouvoir s'est opéré le 22 février à Kiev. La Rada suprême (parlement ukrainien) a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions et réformé la Constitution et a fixé l'élection présidentielle anticipée au 25 mai. M.Ianoukovitch a qualifié ces événements de "coup d'Etat".

Plusieurs régions du sud et de l'est de l'Ukraine ainsi que la république autonome de Crimée n'ont pas reconnu les nouvelles autorités de Kiev. La Crimée a décidé de tenir le 16 mars un référendum sur son futur statut politique.

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