Economie. Les entreprises occidentales se battent pour le marché africain

Ria Novosti Vendredi le 01 Novembre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les grandes compagnies mondiales commencent à partager l'immense marché de consommation d’Afrique subsaharienne, écrit vendredi le quotidien RBC Daily.

ADS


Sur les cinquante plus grands producteurs mondiaux du secteur seulement quinze compagnies y ont déjà installé leur succursales mais la situation va changer dans les prochaines années, remarquent les analystes d'OC & C-Strategy Consultants.

Gareth Ackerman, directeur du réseau de supermarchés Pick 'n Pay en Afrique du Sud, se demande constamment comment élargir le choix de produits et remplir les rayons de ses magasins. Le fait est que les fournisseurs locaux sont trop faibles et que les étrangers ont craint pendant des années d'investir dans le développement de la production sur le continent africain.

D'ici peu la situation devrait changer radicalement : les plus grandes entreprises du monde sont très intéressées par ces nouveaux marchés, selon les analyses d'OC & C-Strategy rapportées par le journal allemand Handelsblatt.

Pick 'n Pay est l'une des premières compagnies implantées en Afrique du Sud à avoir identifié l'expansion rapide de la demande sur le continent noir et à investir dans le développement du commerce sur le territoire des pays voisins. Selon Gareth Ackerman, il ouvrira dans la région
11 nouveaux magasins cette année.

En 2011 le géant américain Walmart avait acheté des parts du concurrent de Pick 'nPay – Massmart -, qui cherche également de nouveaux clients hors de l'Afrique du Sud.

En 2013, le réseau français Carrefour a également trouvé un partenaire en Afrique subsaharienne. "L'Afrique ouvre des perspectives très prometteuses pour le commerce de détail. Cela concerne le Botswana, la Namibie mais aussi d'autres pays tels que l'Ethiopie", affirme Mirko Warschun d'A.T. Kearney.

Progressivement, les fabricants occidentaux de produits et de marchandises de grande consommation augmentent leurs investissements en Afrique. 25% du personnel de la société britannique Diageo, leader mondial de la production d'alcool haut de gamme, travaille en Afrique. Diageo y dispose de 13 brasseries qui produisent des marques telles Guinness et Serengeti Lager, ainsi que 16 usines en coentreprise. Le suisse Nestlé a l'intention d'investir 1,4 milliard de dollars dans les entreprises locales d'ici 2015, et Coca Cola 12 milliards de dollars d'ici 2020.

Selon le journal Handelsblatt, les producteurs occidentaux cherchent à prendre en compte les conditions du marché local et la mentalité des consommateurs. Ainsi Nestlé construit actuellement en Angola une usine pour la production de café Nescafé et de lait en poudre Nido dans des mini-emballages, qui seront accessibles même aux acheteurs les plus démunis.

En parallèle, les Suisses promeuvent activement les cubes Maggi sur le marché local. Nestlé a l'intention d'investir près de 165 millions de dollars en trois ans pour créer 750 nouveaux emplois en Afrique équatoriale - longtemps laissée de côté par les producteurs occidentaux -, ce qui lui permettrait d'augmenter la localisation de sa production jusqu'à 70% contre 25% actuellement. Par ailleurs, Nestlé veut accoutumer 400 millions de clients potentiels à sa marque en espérant que leur pouvoir d'achat croîtra progressivement avec l'augmentation du niveau de vie.

ADS

 

Lire aussi : Les importations chinoises en provenance d'Afrique en hausse de 8% au premier trimestre
Lire aussi : Le FMI annonce une croissance de 3,8% en 2024 (FMI) pour les économies d'Afrique subsaharienne
Lire aussi : Un programme de lutte contre le blanchiment d'argent lancé par l'Afrique de l'Ouest lance

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS