Cameroun - Environnement. Les entreprises minières de l’Est Cameroun accusées d’exploiter illégalement les forêts

Investir au Cameroun Mardi le 01 Avril 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Au terme d’une descente sur le terrain qu’ils viennent d’achever sur les sites d’exploitation minière du département du Lom et Djerem, dans la région de l’Est du Cameroun, les responsables de la délégation départementale des Mines ont découvert que les sociétés minières s’adonnent à des activités illégales, dans ce sens qu’elles ne font pas partie de leur cahier de charges et sont généralement en porte à faux avec la réglementation en vigueur dans le pays.

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Il en est ainsi, apprend-on de bonnes sources, de l’exploitation illégale des forêts. En effet, ces sociétés minières n’hésitent pas à effectuer, pour leurs besoins propres, des opérations de coupe des essences retrouvées sur et parfois en dehors des périmètres objets de leurs autorisations d’exploitation minière. Pourtant, selon la règlementation camerounaise, ce type d’opération est assujetti à une autorisation préalable du ministère en charge des Forêts et de la Faune, qui organise alors lui-même des «coupes de sauvetage», dont le produit est généralement vendu aux enchères.

Cependant, les entreprises minières ne sont pas les seules dans cette situation. L’on se souvient qu’en octobre 2013, au cours d’une descente sur le site de construction du barrage de Memvé’élé, dans la région du Sud, le ministre des Forêts, en personne, avait pris la société Sinohydro en flagrant délit de coupe illégale du bois. Ngollé Philip Ngwesse avait été surpris de trouver entreposer sur le site du barrage, une impressionnante quantité de billes de bois coupées, alors que son département ministériel n’avait donné aucune autorisation dans ce sens, ni conduit d’opération de «coupe de sauvetage» sur ce site. Aussi, ce membre du gouvernement camerounais avait-il décidé de vendre ce bois aux enchères, non sans avoir rappelé aux responsables de l’entreprise chinoise, les dispositions légales en matière d’exploitation forestière au Cameroun.
 

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