Cameroun - Environnement. Les députés se penchent sur la protection de la faune

Jean Francis BELIBI | Cameroon-Tribune Mercredi le 21 Mars 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le projet de loi autorisant le président de la République à approuver l’amendement de l’article XXI de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction a été déposé mardi sur la table des députés. Le gouvernement entend renforcer les droits des enfants par le relèvement de l’âge minimum d’enrôlement dans les forces armées et par l’accroissement de leur protection contre toute implication dans les conflits armés.

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C’est le sens du projet de loi autorisant le président de la République à ratifier le protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant, concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés, adopté le 25 mai 2000 à New York. Un texte qui « fait obligation aux Etats de prendre toutes mesures pour empêcher la participation des enfants de moins de 18 ans aux hostilités ; limite l’âge minimum requis pour l’enrôlement obligatoire des enfants dans les forces armées à 18 ans ; interdit l’enrôlement d’enfants de moins de 18 ans par les groupes armés distincts des forces armées des Etats et prescrit la démobilisation et la réhabilitation des enfants de moins de 18 ans engagés dans les hostilités ». Des éléments qui sont, pour l’essentiel, déjà intégrés dans la législation et la réglementation camerounaises. La ratification du présent protocole devrait néanmoins permettre au Cameroun de prévenir et de lutter efficacement contre le recrutement des enfants par les groupes criminels, à l’instar des coupeurs de route.

, adopté lors de la session extraordinaire de la Conférence des parties, ouverte à Gaborone, au Botswana, le 30 avril 1983. Il s’agit d’une convention internationale qui a pour but de veiller à l’exploitation durable de certaines espèces de faune et de flore. Il faut, en effet, relever que de nombreuses espèces sauvages, à l’instar du tigre et de l’éléphant, font l’objet de commerce varié, allant des animaux vivant à une large gamme de produits dérivés (produits alimentaires, articles en cuir exotique, souvenirs pour touristes, objets en ivoire). L’exploitation et le commerce intensifs de certaines espèces peuvent épuiser les populations et même les conduire au bord de l’extinction. D’où la nécessité d’un accord garantissant un commerce durable pour préserver ces ressources pour l’avenir.

Le Cameroun est d’autant plus intéressé par l’entrée en vigueur de cet amendement que, l’actualité en cours relative au massacre de pachydermes, témoigne de la nécessité d’une coopération sous-régionale renforcée. Les textes ont été déposés au cours d’une séance plénière présidée hier en fin de matinée par Théophile Baoro, vice-président de l’Assemblée nationale. Une plénière précédée elle-même par la Conférence des présidents qui a jugé les textes recevables.


 

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