Cameroun - Sud. Les acteurs de lutte contre la tuberculose doivent encore mieux faire.
cameroun24.net - La réunion d’évaluation des activités de lutte contre la tuberculose dans la région du Sud s’est tenue le 21 juin dernier dans la salle de conférences de la maison de la femme et de la famille d’Ebolowa.
ADS
Il a été question pour la quarantaine de participants venus des différents CDT (centre de diagnostic et de traitement) de la région du Sud, de vérifier si les objectifs ont été atteints à savoir dépister au moins 70% des formes contagieuses et de guérir au moins 85% des personnes malades. Et naturellement planifier des actions pour l’année en cours. Or, 2011 n’a pas été une année reluisante en terme des statistiques pour les différents acteurs de la chaîne de lutte contre la tuberculose dans la région du Sud. Car sur 1545 cas attendus, seuls 965 ont été réalisés.
Pour le chef d’unité régionale de lutte contre la tuberculose Dr André Gilles OSSIMA, Il faut faire quelque chose pour freiner la propagation du bacille de Koch au sein des populations. Il faut inciter à tout soupçon les personnes à se faire dépister, et être pris en charge. Le coût du traitement d’un malade s’élevant à plus d’un million de francs CFA, l’état a tout subventionné, rendant alors le traitement gratuit au Cameroun.
Une raison valable pour rassurer davantage les malades quant à la garantie de leur prise en charge systématique du traitement. A cet effet, il faudrait éviter de perdre de vue les malades afin qu’ils ne puissent connaitre le retraitement dont les protocoles sont très onéreux. Car pour cette catégorie, il leur reste une chance sur deux de guérir.
A cet effet, la communication pour le changement de comportement des malades, de leurs familles et du grand public doit être le cheval de bataille du personnel de santé pour la réussite des activités de lutte contre la tuberculose sur le terrain. Il faut intensifier la formation du personnel de lutte qui est en nombre très insuffisant à ce jour dans la région, également améliorer les conditions d’hospitalisation des malades tuberculeux.
Ce qui passe par l’implication active des médecins dans la prise en charge des malades, dans la supervision des activités de lutte contre la tuberculose dans leurs structures.
Au terme, quelques recommandations ont été données à savoir : Encourager les dépistages précoces, en impliquant tous les acteurs désignés du PNLT.
Tout n’a pas été noir, certains CDT comme celui de Kribi s’est détaché du lot avec un taux de réalisation des objectifs évalué à 86.58% pour l’année 2011. Dr Clément ESSAGA directeur de l’hôpital de district de Kribi a partagé son expérience basée sur la dynamique du groupe d’un personnel motivé dans leur travail. Sur le cadre accueillant propre qui donne envie aux malades de rester à l’hôpital. Sur un bon suivi et une bonne prise en charge. Vivement que 2012 apporte une relance total dans la chaîne de lutte contre la tuberculose dans le Sud.
ADS
ADS
ADS
ADS