Economie. Les USA ne peuvent pas rivaliser avec la Russie sur le marché européen du gaz (Forbes)

Ria Novosti Mercredi le 06 Mai 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Ni maintenant ni dans un avenir prévisible les USA ne pourront devenir un fournisseur clé d'énergie en Europe, affirme une analyse de Forbes. Selon son auteur, Kenneth Rapoza, la concurrence avec la Russie pour le marché européen risque de se solder par une défaite américaine.

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Pour les États-Unis, la concurrence avec la Russie sur le marché européen du gaz est une bataille perdue d'avance, estime l'analyste de Forbes Kenneth Rapoza.

 

Le gaz produit aux États-Unis ne peut atteindre le marché européen que par la voie maritime. En ce moment, quatre terminaux pour l'exportation de gaz naturel liquéfié (le GNL) sont en cours de construction dans le pays et un cinquième est en projet. Mais un seul d'entre eux — Corpus Christi — a conclu des contrats avec l'Europe.

 

 

Selon l'Agence d'information sur l'énergie des États-Unis, près de 20 millions de mètres cubes de gaz par jour seront livrés en Europe à partir de Corpus Christi (pour 50 millions en Inde et 62 millions au Japon). L'Europe n'occupe donc pas la première place dans les projets d'exportations des USA.

Les entreprises américaines peuvent entrer sur le marché européen, mais pour rivaliser avec Gazprom elles devront produire leur gaz quelque part plus près de l'Europe. Sinon, la stratégie visant à évincer la Russie du marché européen sera, selon l'analyste, une "bataille perdue".

 

L'énergie reste un des points d'achoppement dans la politique internationale, comme en témoignent les sanctions des USA contre Gazprom, Rosneft et Lukoil. La Russie, à son tour, a proposé à la Grèce de devenir le pays clé de transit du gaz avec le gazoduc Turkish Stream. La Grèce, quant à elle, a récemment déclaré que les USA lui avaient fait une "contre-proposition".

 

 

Ce ne sont que des gesticulations politiques, estime l'auteur de l'article. Ni maintenant ni dans un avenir prévisible les USA ne pourront devenir un fournisseur clé d'énergie en Europe, écrit Rapoza.

Selon les estimations de l'Agence d'information sur l'énergie, les USA ne deviendront un pays exportateur d'hydrocarbures qu'en 2021 et seulement à condition que le prix du pétrole soit élevé. Même si à ce moment-là, Gazprom perd alors une partie du marché européen, les États-Unis se trouveront tout de même dans des conditions de concurrence féroce avec d'autres producteurs.

 

"Si Washington envisage d'écarter la Russie de sa propre arrière-cour, il devra produire beaucoup d'efforts et parcourir un long chemin", conclut Rapoza.

 

 

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