Avec 18 matchs joués et deux buts inscrits en Ligue 1, la nouvelle recrue d’Angers aspire à plus de temps de jeu.

ADS

Début de saison correct. La belle histoire du garçon (Karl Toko Ekambi) qui va vite, se poursuit à Angers depuis la reprise de la Ligue 1 française. A Angers, c’est KTE mais aussi TGV, voire V12 pour ses coéquipiers. Les deux derniers surnoms sont beaucoup plus utilisés pour le « chambrer ». Karl Toko Ekambi (24 ans, 1,83m, 70 kg) est comme çà. Sans idoles. Mais pique de petites choses chez chacun de ces attaquants de référence pour être lui... véloce. Il a ouvert son compteur de but le 10 septembre dernier lors de la 4e journée de ligue1. Son club battait Dijon par 3-1. Six jours après, le 16 septembre, il a offert la victoire à Angers contre Bordeaux (1-0). Absent le 21 janvier lors de la 19e journée de Ligue 1, l’attaquant des Lions indomptables a assisté à leur défaite face à Olympique Lyonnais (2-0) du banc de touche. Deux buts, trois passes décisives ses 18 apparitions ont suffi à convaincre le club belge, FC Bruges. Le 16 décembre dernier, le journal spécialisé français, L’Equipe, dans sa version en ligne, rapportait que Bruges, sorti de la phase de groupe de la Champion’s League européenne « s’intéresse à l’attaquant Karl Toko Ekambi… Bruges s’est renseigné sur les conditions d’une éventuelle transaction ».

KTE « c’est l’exemple de l’évolution d’un jeune footballeur qui a fait toutes ses classes, à savoir école de football, centre de formation. Il a de très bonnes qualités techniques. C’est un bon footballeur, percutant, qui a la compréhension facile. Sur le plan tactique, sa percussion l’amène à être très important sur le flanc en club ou en sélection », décrit Thierry Metomo, entraîneur de football. La révélation du début de saison de Ligue 1 a surpris en National au Paris FC (20110-2014), puis en Ligue 2 à Sochaux (2014- 2016), où il a inscrit 11 buts la saison dernière. Le natif de Paris connaît une courbe de progression ascendante. En plus de son intelligence de jeu et de sa course, sur le terrain, rapide regard panoramique et passe précise. Il a toujours la « tête levée vers la surface de réparation. C’est l’avenir de l’attaque. Il a joué en deuxième division et se retrouve dans un club modeste de Ligue 1. Son humilité l’aide beaucoup et dès l’an prochain, ce sera un tout autre joueur », poursuit l’entraîneur.

Personnellement, KTE ne rêve pas de trophée. Pas d’objectifs particuliers cette saison, si ce n’est « obtenir un maximum de temps de jeu. C’est une saison de découverte un peu. Si je peux marquer et offrir des passes décisives, je ne vais pas m’en priver. Maintenant, ce n’est pas une obsession », explique-t-il dans un entretien avec un autre journal spécialisé français en ligne, Onze Mondial.

ADS