Cameroun - Communication. Le torchon brûle toujours entre les éditeurs de journaux et le distributeur Messapresse

Investir au Cameroun Mardi le 04 Avril 2017 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Au Cameroun, le ton est encore monté entre les éditeurs de presse et la société Messapresse. Ce lundi 3 avril 2017, la société de distribution n’a pas distribué les journaux locaux, mettant ainsi à exécution son intention d’arrêter cette activité. L’entreprise avait d’ailleurs donné, jusqu’au 31 mars 2017, pour trouver de nouveaux termes au contrat de distribution des journaux locaux au Cameroun.

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Avant la fin de l’échéance, Messapresse a choisi de signifier à certains journaux, la fin pure et simple de la collaboration. A quelques publications, le distributeur a proposé un nouveau contrat qui lui octroie désormais 55% de la vente d’un numéro de journal.

Cette offre a été faite au Quotidien de l’Economie, au quotidien Le Jour ou encore au trihebdomadaire L’œil du sahel. La proposition a été déclinée.

« La démarche est inacceptable et irrespectueuse. Elle s’est faite sans concertation, et avec condescendance.», s’indigne Guibai Gatama, directeur de la publication de L’œil du sahel. Même position chez Haman Mana, patron du quotidien Le Jour, par ailleurs, président de la Fédération des éditeurs de presse du Cameroun (Fédipresse) : « Pour nous c’est terminé avec Messapresse, dès ce lundi, nous trouverons d’autres solutions».

Ce lundi 3 avril, la presse locale s’est essentiellement appuyée sur ses réseaux de distribution parallèles. Les journaux sont quand même arrivés dans les kiosques Messapresse qui sont gérés par des particuliers.

L’entreprise Messapresse, filiale du groupe français Presstalis, est même accusée de rupture abusive de contrat. « Je suis encore sous contrat avec l’entreprise. La sortie de contrat doit se faire de façon raisonnée. Je vais déposer mon journal pour distribution. Si elle ne le fait pas, je vais poser des actes qui me permettront d’engager une vraie procédure contre elle.», prévient Christophe Bobiokono, directeur de la publication de l’hebdomadaire Kalara, spécialisé dans l’information judiciaire.

Alors que le divorce est presque consommé avec Messapresse, les éditeurs de presse mettent en avant les négociations avec la Cameroon Postal Services (Campost), entreprise qui devrait prendre le relais, d’ici la fin de ce mois d’avril.

Assongmo Necdem

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