Accident Train Camrail. Le rapport de l’accident ferroviaire d’Eséka en couverture des journaux camerounais

APA Mercredi le 24 Mai 2017 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La publication, hier, par la présidence de la République, du rapport d’enquête sur l’accident ferroviaire d’Eséka (Centre), le 21 octobre 2016 et qui avait fait 79 morts et plus de 500 blessés, a particulièrement retenu l’attention des journaux camerounais parus mercredi.

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 C’est un ouf de soulagement que pousse le quotidien de l’Economie, pour qui «l’attente était devenue à la fois longue et intenable non seulement pour les familles endeuillées ou ayant enregistré des blessés, mais aussi pour la communauté nationale et internationale qui commençait à s’imaginer toutes sortes de tripatouillages».

 

Pour Le Jour, qui publie par ailleurs des réactions de membres de familles impactées par le drame ainsi que des leaders politiques, ledit rapport «a clairement établi la responsabilité de la Cameroon Railways (Camrail), filiale du groupe français Bolloré».

 

«On tient enfin les vrais coupables», renchérit le bihebdomadaire Repères qui constate «l’incompétence des ministres de la Santé publique et des Transports, dont l’intervention dans le drame d’Eséka a été très critiquée».

 

En effet, rappelle Repères, c’est bien parce qu’un pont s’était effondré sur cet axe névralgique que les usagers ont accouru vers le «train de la mort» qui, sous le poids de la surcharge et des défaillances techniques, a fini sa course dans un ravin.

«Catastrophe d’Eséka : Paul Biya établit la responsabilité de Camrail», titre Émergence qui prend le contre-pied de cet argumentaire et, reprenant à son compte les conclusions du rapport, décrit «un train avec une locomotive tractant 17 wagons au lieu des 8 habituels, surchargés avec de nombreux passagers debout, de graves anomalies et défaillances techniques ainsi que le refus de prendre en considération, par la hiérarchie du transporteur, des réserves émises par le conducteur du train».

 

«Pour l’une des rares fois dans l’histoire de son magistère, Paul Biya rend public les résultats d’une enquête qu’il a prescrite», constate Baromètre Communautaire qui rappelle que la commission d’enquête fut mise sur pied le 25 octobre 2016, sous la supervision du Premier ministre, Philemon Yang.

 

InfoMatin salue l’annonce du déblocage, par le chef de l’État, d’une enveloppe de 1 milliard de francs CFA pour une assistance complémentaire à verser à ces victimes ou à leurs ayants-droits.

 

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