Cameroun - Economie. Le premier Budget-programme en phase de préparation

Cameroon-Tribune Vendredi le 20 Juillet 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le ministre des Finances a ouvert jeudi à Yaoundé une réflexion interministérielle préparatoire à ce sujet.

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La préparation du premier budget-programme de l’Etat du Cameroun a été entamée jeudi à Yaoundé, par la réunion inaugurale du Comité interministériel d’examen des programmes (CIEP). Ce comité, créé en août 2011 par le Premier ministre, constitue un cercle de réflexion stratégique où les administrations préparent en concertation le budget de l’Etat. Nuance importante cependant, c’est d’un budget-programme qu’il s’agit. En 2013, c’est ce mode nouveau d’élaboration et d’exécution de la dépense publique qui entrera, en effet, en vigueur.

En rappelant le caractère décisif de cette étape dans la réforme des finances publiques engagée en décembre 2007, le ministre des Finances, président du CIEP, a résumé la tâche des hauts fonctionnaires assemblés au palais des Congrès en cette occasion. Au cours des deux prochaines semaines, ils vont « passer en revue les programmes des différentes administrations », leurs dépenses de fonctionnement et d’investissement à venir.

La liste des programmes, le guide de leur élaboration et la loi portant régime financier de l’Etat étant disponibles ; le comité s’aidera d’un référentiel de validation pour examiner les points critiques de chaque proposition. De sorte que les actions de tel ministère ne quittent pas le cadre dans lequel l’organisation du gouvernement l’a affecté, pour marcher sur les plates-bandes d’un autre département. Pareillement, la prévision de recettes et de dépenses doit absolument s’inscrire dans le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi. Au-delà, cette mise en commun des plans d’action permettra également, en conformité avec le décret du Premier ministre qui l’institue, de définir des indicateurs de performance et des objectifs.

D’ailleurs, a avoué le ministre Alamine Ousmane Mey, l’un des buts de la manœuvre, c’est d’imputer les résultats de l’action envisagée à des responsables de programmes. Ainsi seulement, a estimé le Minfi, l’on pourra prétendre à l’efficacité car, conclura-t-il en empruntant à une sagesse anglo-saxonne : « On n’obtient que ce que l’on mesure. »

Et pour prendre les mesures des dépenses de l’an prochain, les ministères de la Communication et des Postes et Télécommunications ont ouvert la discussion en présence de leurs patrons respectifs : Issa Tchiroma Bakary et Jean-Pierre Biyiti bi Essam. A leur suite, conduits par les secrétaires généraux de ministère, des cadres de tous les ministères et d’autres institutions tels que la présidence de la République et les services qui lui sont rattachés se succéderont jusqu’à mardi 7 août prochain.

 

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