Cameroun - Economie. Le port de Douala, facteur de ralentissement de la croissance

APA Lundi le 14 Juillet 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le Groupement interpatronal du Cameroun (GICAM) vient de tirer la sonnette d’alarme quant à la situation ‘’préoccupante » du port de Douala, situé dans la métropole économique du pays et dont l’engorgement des espaces et d’autres facteurs circonstanciels entraînent, depuis plus de 9 mois, un ralentissement de la cadence de manutention ainsi que le rallongement des durées d’attente des navires à la bouée de base.

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Cette alerte intervient au lendemain de la tenue d’une session du Comité national de facilitation du trafic international (FAL), qui a constaté ‘’un accroissement exponentiel des délais de passage et des coûts à l’import ainsi qu’à l’export, avec des répercussions négatives sur l’économie et sur l’image de la destination Cameroun, à l’heure où les pouvoirs publics et l’ensemble des autres acteurs sont engagés dans une mobilisation générale pour accélérer la croissance ».

En terme de causes conjoncturelles et structurelles, le GICAM déplore le dépassement des capacités opérationnelles des différents concessionnaires, l’afflux soudain des produits à traiter, notamment le bois, suite à la réouverture de la frontière centrafricaine et la coordination insuffisante des actions engagées par certains maillons de la chaîne.

Elle épingle aussi la faible appropriation de certaines procédures et l’inadéquation d’autres encore dans une situation de congestion, les problèmes d’organisation et de gouvernance interne des acteurs portuaires, la mauvaise gestion de certaines concessions et notamment la non-exécution de certaines clauses en matière d’investissement.

Ces blocages sont également dus au manque d’anticipation de la part de certains acteurs, aux pannes récurrentes de l’outil de facilitation qu’est le scanner, le long séjour de certains produits dans le port pour des raisons diverses et l’occupation prolongée et désordonnée des terre-pleins par les camions parfois en attente de la pose du GPS.

L’engorgement des espaces par des marchandises avariées, les difficultés de circulation ne permettant l’utilisation de la guérite centrale pour la sortie des marchandises et la rétention des cautions qui contribue à asphyxier la trésorerie et retarde la sortie des marchandises sont également en cause.

Le rallongement des délais à l’export, explique le patronat, engendre de manière particulière des conséquences très négatives notamment pour les produits agricoles et la filière bois.

Face à cette situation critique, le comité FAL a décidé de la mise en œuvre d’un certain nombre de mesures d’urgence dont l’évaluation sera faite le 24 juillet prochain.
 

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