Cameroun - Emploi. Le patronat camerounais dénonce l’instauration des heures de propreté un jour de travail

Investir au Cameroun Mercredi le 01 Octobre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
A compter du 1er octobre 2014, il est instituée une journée hebdomadaire de propreté dans la commune de Douala 1er, l’une des plus importantes de la capitale économique du Cameroun.

ADS

 Selon cette décision prise par le maire Lengué Malapa, le mercredi de 6h à 9h, les populations et les entreprises installées dans cette commune sont tenues de respecter cette disposition, sous peine de sanctions pécuniaires ou de saisies des biens.

Tout «en saluant la décision du maire de Douala 1er d’instituer une journée de propreté», Entreprises du Cameroun (Ecam), un regroupement patronal focalisé sur le développement des PME, «s’étonne» que pour mettre sa décision en œuvre, le maire Lengué Malapa en vienne à «menacer les entreprises, a les priver de leur droit et devoir naturel à travailler. Pour faire de la propreté, faut-il opposer hygiène et travail ?», s’interroge Protais Ayangma , le président d’Ecam, dans un communiqué rendu public à la suite de la décision du maire.

«Au-delà du caractère illégal (le temps de travail hebdomadaire légal au Cameroun est de 40h) et illégitime (cette décision s’est faite sans concertation avec les partenaires sociaux…) de cette décision du maire, le mouvement patronal Ecam met en garde la mairie de Douala 1er contre tous les licenciements de salariés qui découleraient de l’exécution par eux de cette décision fantaisiste», prévient le président d’Ecam.

En rappelant que «la gestion de l’hygiène, de la salubrité et plus généralement de la propreté d’une ville ou d’un arrondissement relève de la responsabilité et de la compétence des collectivités locales décentralisées», et que «les entreprises, à cet égard, apportent déjà une contribution significative par le paiement des impôts et taxes», Ecam s’interroge en ces termes : «si cette décision pour le moins irresponsable venait à être appliquée, qui paiera le manque-à-gagner pour les entreprises ? Pourquoi n’avoir pas utilisé un jour de week-end ? »
 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS