Cameroun - Economie. Le montant d’engagement du portefeuille de la BAD au Cameroun est de 603 milliards de FCFA au 30 septembre 2016

Investir au Cameroun Mercredi le 09 Novembre 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Au cours de la revue de la performance du portefeuille de la Banque africaine de développement (BAD) au Cameroun, tenu à Yaoundé le mercredi 2 novembre 2016, le représentant résident de l’institution financière, Racine Kane , a révélé qu’au 30 septembre 2016, le portefeuille du pays comprend 20 projets d’un montant d’engagement cumulé de 727,474 millions d’unités de compte, soit environ 603 milliards de FCFA, pour un taux de décaissement cumulé de 29,10%.

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Les résultats de la revue indiquent que la performance des 10 projets nationaux du secteur public est jugée moyennement satisfaisante avec une note de 3,05 sur une échelle de 1 à 4. Les 5 projets régionaux du secteur public, d’un âge moyen de 4 ans, affichent un taux de décaissement de 59,4% et les 4 projets du secteur privé, quant à eux, affichent un taux de décaissement de 92%. L’on note également que le taux d’exécution du plan d’action 2014-2015 est estimé à 53%, avec 15 actions inscrites dont 8 entièrement réalisées et 7 en cours de réalisation.

Au-delà ces résultats, Racine Kane a relevé que des problèmes qui entravent la bonne exécution des projets, subsistent. Pour les résoudre, « le Groupe de la BAD accompagne régulièrement le gouvernement pour améliorer la performance du portefeuille de la BAD au Cameroun. C’est à ce titre que la Banque organise annuellement cette revue à l’effet d’identifier les goulots d’étranglement».

Quatre problèmes majeurs ont été identifiés à savoir : le démarrage tardif des projets, la faible mobilisation des fonds de contrepartie et le faible décaissement des engagements de la Banque, les lenteurs dans la passation des marchés et la faible performance des entreprises, et enfin les lenteurs dans l’examen et la validation des demandes de paiement des entreprises.

Sylvain Andzongo

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