C’est à l’occasion de sa toute première descente du côté d’Ebolowa en tant que ministre de l’économie du plan et de l’aménagement du territoire (minepat) le 21 janvier dernier. Il dit venir identifier les causes de l’arrêt du chantier du complexe industriel d’Ebolowa fruit de la coopération Cameroun –Inde et d’y apporter les solutions.

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Le 17 janvier 2011 à l’occasion de son discours d’ouverture du comice agropastoral d’Ebolowa, le président de la république annonçait le passage du pays qu’il gouverne à l’agriculture de seconde générale. Cela présageait la semence améliorée, la mécanisation de l’agriculture pour ne citer que ces éléments là. Alors l’usine d’assemblage des tracteurs était citée en première position. Une année plus tard le constat est que 600 tracteurs sont déjà assemblés et sont en plein air soumis aux intempéries, faute de magasin de stockage.

Pourtant un tracteur assemblé a été présenté au chef de l’état à Ebolowa, à l’époque on parlait d’un délai de six mois pour  l’ouverture. Au mois d’août 2011, Louis Paul MOTAZE minepat de l’époque est venu découvrir la cause du non avancement des travaux. A l’époque on parlait du manque de financements, et un  délai de 04 mois même avait été avancé. Six mois après voilà Nganou Djoumessi Emmanuel sur le même itinéraire au complexe industriel à Ebolowa, pour un nouvel état de lieu. Tout constat fait selon lui,  les bâtiments ne sont pas prêts, par contre bon nombre de tracteurs 600 au total déjà  sont disponibles et soumis aux intempéries en plein air. Pendant la séance de travail, le patron du minepat a instruit la suspension de la poursuite de montage des tracteurs.

Le temps que ceux disponibles trouvent position.  Au  DG du CENEEMA il a été demandé de réapprécier la fonctionnalité des tracteurs déjà assemblés. Au gouverneur de la région du Sud, la présidence  du comité de suivi lui incombe désormais. A cet effet il veillera sur tous les travaux autour de la fonctionnalité de cette  importante usine. Dans l’urgence, il doit prendre une mesure visant à construire des hangars destinés à protéger les tracteurs déjà montés et les autres pièces détachées. Le minepat rassure que dans les prochains jours, les producteurs qui manifesteront leurs intentions pourront déjà en bénéficier soit à titre onéreux ou gratuit. Le souhait étant que ces tracteurs servent à booster la production, pour l’amélioration de la balance commerciale du Cameroun qui est déficitaire. Du moins l’atténuer. Dans les prochains jours les travaux de construction de l’usine vont se poursuivre, grâce à l’appui du ministère à l’entrepreneur.

Selon le minepat l’objectif de sa descente n’était pas de relever les défaillances de l’entrepreneur, mais de comprendre quelles sont ses difficultés et qu’ensemble rechercher des solutions. L’essentiel étant d’obtenir le résultat qui est l’usine. En marge, le minepat en a rencontré les chefs traditionnels des villages abritant ce  projet. Pour Sa majesté René Désiré EFFA président du forum des chefs traditionnels du Sud, leurs inquiétudes ont été levées par le ministre.  Et l’assurance faite que ces tracteurs seront mis à la disposition des agriculteurs.  Et en tant que gardien de la tradition, ils attendent que cela soit une réalité.


 

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