Cameroun - Jeunesse. Le gouvernement camerounais déroule le plan triennal «Spécial jeunes» de 102 milliards FCFA

APA Mercredi le 17 Février 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le ministère camerounais de la Jeunesse et de l’Education civique (MINJEC) a dévoilé, samedi, les grandes lignes du Plan triennal spécial jeunes (PTS-Jeunes) d’un montant de plus 102 milliards FCFA annoncé le 10 février au soir par le chef de l’Etat Paul Biya.

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Destinée à mettre en place un dispositif rapprochant l’offre de la demande et permettant aux jeunes, à travers leur mobilisation, leur orientation et leur encadrement, d’intégrer les circuits d’activités en fonction de leurs besoins et des diverses opportunités offertes, cette stratégie consacrera plus de 1,3 milliard FCFA à la mise en place de l’Observatoire national de la jeunesse (ONJ).

Quelque 75 millions CFA seront réservés à la spécialisation et le renforcement des programmes et environ 26 millions au développement des infrastructures et équipements socio-éducatifs.

Intervenant dans un contexte marqué par la pauvreté et le désœuvrement des jeunes, la radicalisation et le recrutement de certains par des sectes terroristes ainsi que l’exode rural vers les grandes agglomérations et les migrations clandestines vers d’autres cieux, le plan triennal ambitionne de combattre la vulnérabilité des jeunes particulièrement dans les zones d’insécurité, la lutte contre la montée fulgurante de l’incivisme et de la crise des valeurs sociales essentielles de paix, de travail, de solidarité et de tolérance.

Il se consacrera aussi à la lutte contre l’insécurité générée par la secte Boko Haram, ayant pour corollaires l’enrôlement et l’instrumentalisation des jeunes ainsi qu’à l’accélération d’une croissance inclusive, permettant de générer les ressources et de réduire considérablement la pauvreté.

L’ONJ est ainsi appelé à servir d’intermédiation entre la demande des jeunes et l’offre des services en leur faveur, sur la base d’une cartographie de leurs aspirations réelles et l’inventaire des projets gouvernementaux et non gouvernementaux à eux dédiés, et permettre de disposer d’une base de données nominale actualisée afin de mieux orienter les jeunes et d’effectuer des analyses statistiques pertinentes sur leur situation socio-économique au plan national et local.

A travers la spécialisation et le renforcement des capacités opérationnelles des programmes existants, le MINJEC compte aboutir à la cohérence et à la synergie d’actions dans la mise en œuvre de projets prioritaires spécifiquement dédiés à certaines catégories de jeunes dans des filières porteuses de croissance.

Quant au développement des infrastructures et équipements socio-éducatifs et qui vise la mobilisation, l’encadrement et l’accompagnement de proximité, il se fera à travers des Centres multifonctionnels de promotion, des centres du Service civique national de participation au développement, du Centre national d’éducation populaire et civique et du Centre national de production et de diffusion de la documentation de la jeunesse.

Selon le gouvernement, le PTS-Jeunes est destiné à palier la faiblesse des niveaux d’exécution des documents de stratégies, à mieux cibler et renforcer les capacités d’action, à donner aux jeunes l’assurance que leurs aspirations sont suffisamment prises en compte.

Selon le MINJEC, «l’une des faiblesses du dispositif gouvernemental actuel réside dans l’absence d’une communication véritablement orientée vers les jeunes avec l’objectif de mieux cerner leurs besoins et de les associer aux opportunités offertes par le gouvernement et les partenaires au développement».
 

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