Cameroun - Agriculture. Le gouvernement adopte un plan de relance des filières cacao et café

Cameroon Tribune Mercredi le 01 Octobre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Il a été validé mardi au cours d’une réunion présidée, au nom du Premier ministre, par le Minatd, René Emmanuel Sadi.

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Les prochains mois vont s’avérer cruciaux pour les acteurs des filières cacao et café au Cameroun, avec la validation et l’adoption officielles mardi dans la salle des conseils des services du Premier ministre, du plan de relance de celles-ci. Car le gouvernement vise, à l’horizon 2015-2020, d’atteindre les 600 000 t en ce qui concerne le cacao, 150 000 t pour le café robusta et 35 000 t pour le café arabica. En présidant les travaux hier, au nom du Premier ministre, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, René Emmanuel Sadi a indiqué qu’il s’agit d’obéir à une prescription faite par le président de la République lors de son discours d’ouverture du Comice agropastoral d’Ebolowa le 17 janvier 2011. L’optique ici étant, comme l’a rappelé René Emmanuel Sadi, « de capitaliser le retour de l’embellie des cours observée sur les marchés internationaux. » Sur le coût de cet ambitieux plan, le président de la Cellule technique de coordination et de suivi des filières cacao et café a avancé le chiffre de 600 milliards de F. « A rechercher prioritairement au niveau de la filière elle-même à travers l’optimisation du prélèvement à l’exportation du cacao et du café qui devra prioritairement supporter les financements, les charges afférentes à la mise en œuvre de ce plan », a indiqué Evariste Evane.

Pour parvenir à ces résultats, des étapes sont à franchir. Le président de la Cellule technique de coordination a ainsi fait savoir qu’un accent va être mis dès l’année prochaine sur le traitement généralisé des vergers. L’autre point sera focalisé sur la recherche que tous les participants ont reconnu comme étant un maillon essentiel. « Nous ne pouvons pas développer le cacao et le café aujourd’hui sans nous appuyer sur ce maillon qui est essentiel », a-t-il indiqué à la fin des travaux. Les participants se sont pour cela félicités des progrès déjà réalisés au niveau de l’Institut de la recherche agricole pour le développement (Irad). De même qu’ils ont également reconnu que la création de nouvelles plantations est un point important pour atteindre les objectifs fixés. D’où la nécessité de disposer de nouveaux plants. Il est pour cela envisagé dès l’année prochaine, la production, la multiplication et la distribution à grande échelle du matériel végétal. Au nom du Premier ministre, René Emmanuel Sadi a rappelé aux participants « qu’il est temps de passer à l’action et à l’atteinte des résultats probants. »

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