Cameroun - Faits divers. Le gardien accuse le patron de violation de domicile

Jean Baptiste KETCHATENG | Cameroon Tribune Vendredi le 02 Octobre 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Roger Jidjou réclame aussi à Guy Serges Kamdoum ses effets retenus depuis 2008 sur le lieu de travail.

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Bien que sa méconnaissance de l’univers du prétoire handicape sa prise de parole, Roger Jidjou, un homme menu, 50 ans et plus, qui tient à rester jeune avec son « complet jean »,  a bien fait comprendre au juge les raisons de sa citation directe. Devant le Tpi de Douala-Bonanjo ce 1er octobre 2015, l’ouvrier-soudeur a expliqué comment après sept années de travail plus ou moins rémunéré au service de feu André Tchankam, puis de son fils et successeur Guy Serges Kamdoum, il s’est vu privé d’effets personnels et familiaux, de son appareil de soudure, de 800.000 F d’économies, etc. Le tout confisqué par M. Kamdoum qui aurait donc fait fermer le studio où il logeait afin de veiller sur un immeuble inachevé attenant, bien de la famille Tchankam. Interdit d’accès en août 2008, M. Jidjou se trouve en conflit avec le nouveau patron.

Le problème : après plusieurs années de bonne collaboration avec le défunt, l’héritier a trouvé une opportunité d’affaires qui devait permettre d’achever la construction qui se trouve à Bonapriso, quartier résidentiel et huppé de Douala. A la proposition (qu’il refuse) du successeur de recevoir 200.000 F pour solde de tout compte et de signer un blanc-seing à ce dernier, suit une expulsion pure et simple des lieux. « Le père m’avait traité comme un fils mais après j’ai souffert avec l’autre [M. Kamdoum]. J’ai demandé qu’il me remette mes effets. Il a répondu qu’il a des moyens et que je pouvais aller me plaindre comme je l’ai fait en 2010 avant de tomber malade. Je reviens aujourd’hui pour qu’il me rende mes affaires et mon argent», dit le plaignant.

Le prévenu, absent, devra aussi payer une réparation morale de trois millions F si le tribunal accède, le 5 novembre 2015, à la demande soutenue par le procureur de la République qui constate que la relation des faits correspond bien à la rétention sans droit de la chose d’autrui et à une violation de domicile…

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