La séance plénière y relative débute ce matin 13 avril 2012 au palais de Verre de Ngoa Ekellé à Yaoundé.

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Le palais de l’Assemblée nationale hier en fin de matinée. Il faut montrer patte blanche pour accéder à l’intérieur. Les entrées sont soigneusement filtrées, bien qu’à l’intérieur, la sérénité est de mise. Dans la salle des Commissions du 2è étage, les membres de la Commission des Lois constitutionnelles sont réunis. Au programme de leurs travaux, l’adoption du rapport sur le projet de loi portant Code électoral qui sera présenté au cours de la plénière d’adoption. Celle-ci commence à 9 heures ce matin. Plus de trois heures de travaux pour y parvenir. Déjà la veille, l’honorable Zondol Herssesse, son président, n’avait ménagé ni son temps, ni son énergie pour s’assurer que le volumineux document de près de 80 pages était bien le reflet des travaux lors de l’examen du texte. Il multipliait ainsi les aller et retour entre l’Assemblée nationale et l’hôtel des Députés : « Je dois suivre la mise en forme du rapport pour m’assurer qu’il rend bien compte de ce que les commissaires ont dit au cours des travaux », nous faisait-il savoir. Très peu de députés étaient visibles hier matin au palais de Verre de Ngoa Ekellé, à l’exception des membres de la Commission sus-évoquée et de quelques autres venus là pour diverses raisons.

Certains élus, non membres de la Commission, qui auront le droit de prendre la parole au cours de la plénière d’aujourd’hui, ne désespèrent pas. Cyprian Awudu Mbaya entend faire bouger les choses. Pour l’élu SDF du Donga Mantung Centre, « Le président Paul Biya s’est engagé à perfectionner le processus électoral au Cameroun. Or ce n’est pas ce qui nous est proposé dans ce Code électoral. » L’on devrait s’attendre ce jour à des débats animés au sein de l’hémicycle. Des points de discussion ne manquent pas. Il en est ainsi des investitures à l’élection présidentielle pour laquelle, nous faisait remarquer le 11 avril 2012, Zondol Herssesse, la première possibilité serait l’investiture par un parti politique représenté à l’Assemblée nationale, au Sénat, dans les conseils municipaux et dans les conseils régionaux. De la caution à la présidentielle que certains députés souhaitent voir relever…

La même ambiance de sérénité prévalait chez les députés rencontrés à leur principal lieu de résidence : l’hôtel des Députés. Ceux rencontrés ici, élus du RDPC pour la plupart, indiquent attendre en toute confiance les travaux de ce matin. Jean Jacques Ekindi du Mouvement progressiste (MP) joint au téléphone, ne souhaite pas réagir avant la fin des travaux de la présente session. Elle interviendra dans le cadre de l’adoption du projet de loi portant Code électoral, seul point inscrit à l’ordre du jour de cette session extraordinaire de l’Assemblée nationale.


 

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