Cameroun - Femmes. Le bon exemple de Chantal Biya

Barthélemy Zoa | L'Epervier Dimanche le 19 Avril 2015 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Au moment où les épouses de certaines hautes personnalités se ruent sur les postes juteux. La première dame est détachée de ces préoccupations bassement matérialistes. Seules lui importe ses activités humanitaires.

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Dignes et discrètes, Chantal Biya et Lynda Yang l’épouse du Premier ministre sont conscientes qu’il faut parfois laisser les miettes aux autres. Un exemple que les épouses des personnalités doivent copier, selon une certaine opinion, question de préserver leur dignité. Dans cette mêlée individualiste et conservatiste, l’opinion publique s’interroge sur le rôle que jouent les femmes des ministres, directeurs généraux et autres dans les bureaux réservés à la classe ordinaire. Au Cameroun, le décret présidentiel nommant à un poste de ministre ou comme directeur général est assurément la fin d’une vie difficile pour certains.  

 

Villas, maisons, grande plantations, entreprises familiales, véhicules grosses cylindrées, compte en banque, etc. sont accumulés. Les investissements du mari sont au nom de la femme qui gère et contrôle tout pour l’avenir des enfants. Mais le comble est que ces épouses toujours assoiffées des avoirs se retrouvent à disputer les bureaux avec les agents et être sous le commandement d’un chef de service pendant que l’époux est un démiurge dans la structure dont il a la charge. Le mieux pour elles serait, selon certaines langues, de verser dans l’informelle pour devenir patronnes de leurs propres structures : écoles privées, hôtels, mini-cités, et bien d’autres choses. Le pays de Paul Biya se dirige malheureusement vers un pôle où les riches voudraient s’accaparer de tout. Maris ministres, directeur généraux et épouses cadres dans une société de la place. Pour quelle finalité si ce n’est siphonner les caisses publiques à tous les niveaux ?

 

 

 Les exemples à copier

Dans d’autres pays africains, les femmes des personnalités sont tenues par l’obligation de discrétion. Certaines tâches ne sont plus leur affaire. Celles qui travaillent à la fonction publique sont affectées à des endroits loin des indiscrétions et optent pour le social (éducation, santé…). Le CERAC (Cercle des Amis du Cameroun) est leur domaine étatique réservé pour accompagner la première dame dans ses oeuvres humanitaires. La CNPS, la CRTV, la SNH, le FEICOM, la CAMTEL, la SONARA, CSPH, la SNI, l’ART, MTN, Orange, CAMPOST, l’ARMP sont leurs boites préférées tandis que leurs femmes de ménages sont bourrées de diplômes mais n’ont personne pour les placer.

 

Egoïstes, égocentristes, cruelles, inhumaines, elles ne laissent rien passer même les menus fretins en bons de carburant ou les missions à l’intérieur du pays. Les rendezvous au CERAC sont les moments de vantardise entre femmes et montrer les prix de leurs habits achetés en Europe avec l’argent du pauvre contribuable Camerounais.

 

 

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