Cameroun - Santé. Le VIH toujours d'actualité au Cameroun
Au Cameroun, où le taux de séroprévalence est estimé à 4,3 %, trois grandes villes ont rejoint samedi une initiative mondiale visant à arrêter l'épidémie de Sida en 2030.
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L'objectif affiché est de respecter la Déclaration de Paris visant à mettre fin à l'épidémie du Sida d'ici 2030.
Il existe une étape intermédiaire en 2020, autrement dit dans 5 ans.
D'où l'opération « Fast tract » de L'ONU SIDA consistant à accélérer la riposte contre le SIDA dès maintenant.
L'initiative espère que dans 5 ans, 90% personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique, qu'elles disposent d'un traitement anti rétroviral et que 90 % des séropositifs sous traitement enregistrent la disparition totale de la charge virale.
Samedi, les villes de Douala, Bamenda et Yaoundé, qui comptent près de 30 % de séropositifs du pays, ont adhéré à l'initiative.
Michel Sidibé, le directeur d'ONU SIDA, a invité les Camerounais à un réel changement de mentalité et à s'approprier la lutte contre la pandémie.
André Mama Fouda, le ministre de la Santé du Cameroun, plaide pour sa part pour une généralisation du dépistage précoce.
Un véritable défi pour le Cameroun où le nombre de personnes nécessitant des traitements antirétroviraux est estimé à plus de 700 000.
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