Syrie. Le Pentagone signale le risque d'une désintégration de la Syrie

Ria Novosti Vendredi le 10 Mai 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La désintégration de l'Etat syrien devient de plus en plus possible en raison de l'escalade du conflit, a déclaré vendredi le chef du Pentagone, Chuck Hagel.

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"Le conflit s'intensifie. La désintégration du pays devient de plus en plus probable", a indiqué M. Hagel dans son discours au Washington Institute for Near East Policy (WINEP).

Selon lui, les Etats-Unis appellent la Russie et la Chine à déployer davantage d'efforts pour régler le conflit syrien.

"Cela correspond aux intérêts de ces deux pays", a souligné le secrétaire américain à la Défense.

M. Hagel a également rappelé l'intention de Washington et de Moscou d'organiser une conférence sur la Syrie et d'y inviter les représentants du gouvernement et de l'opposition.


Syrie: Paris salue les résultats de la visite de Kerry à Moscou

Paris salue les résultats de la visite du secrétaire d'Etat américain John Kerry à Moscou où il s'est entendu avec ses interlocuteurs russes sur la nécessité de réunir une conférence sur la Syrie avec la participation de toutes les parties au conflit, a déclaré vendredi un porte-parole du quai d'Orsay lors d'un point de presse.

"Nous nous félicitons donc des résultats de la rencontre entre le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, et le président russe, Vladimir Poutine, et du souhait manifesté par la Russie et les Etats-Unis d'avancer vers un processus de résolution négociée de la crise syrienne", a indiqué le porte-parole.

Selon lui, la voie conduisant à la paix en Syrie "passe par la mise en place d'un gouvernement transitoire doté des pleins pouvoirs exécutifs et formé sur la base du consentement mutuel".

C'est la raison pour laquelle la France plaide depuis longtemps en faveur d'une seconde réunion. Cette dernière doit faire suite à la conférence organisée en juin 2012 à Genève et qui avait posé les "premières bases d'une transition politique", a indiqué le diplomate.

Il a dans le même temps souligné que Paris insistait sur le départ du président Bachar el-Assad.
 


Erdogan affirme avoir des preuves de l'usage d'armes chimiques par Damas

De nombreuses victimes des attaques chimiques lancées par les troupes syriennes sont soignées en Turquie, a annoncé vendredi le premier ministre de ce pays, Recep Tayyip Erdogan, ajoutant que ce fait constituait la preuve de l'utilisation de gaz de combat par Damas.
 
"Des blessés, victimes d'armes chimiques, figurent parmi les personnes placées dans nos hôpitaux. Il ne fait aucun doute que le régime [de Bachar el-Assad] utilise des missiles et des gaz de combat", a déclaré M. Erdogan dans une interview à la chaîne de télévision américaine NBC. Le chef du gouvernement turc n'a pas cité de détails concernant le lieu et la date d'utilisation de ces armes.
 
En revanche, il a souligné que "la ligne rouge" autorisant les Etats-Unis à intervenir pour renverser le président Assad "avait été franchie depuis longtemps". M. Erdogan a également appelé Washington à "assumer une plus grande responsabilité" pour résoudre la crise syrienne.
 
Le régime et l'opposition s'accusent mutuellement d'utiliser des armes chimiques. Les autorités syriennes rejettent les allégations de Washington selon lesquelles Damas aurait pu en employer le 19 mars à Alep et envisagent d'inviter des spécialistes russes pour enquêter sur cette attaque présumée. Les rebelles accusent pour leur part le régime d'avoir utilisé des armes chimiques en décembre 2013 à Homs.
 


Syrie/armes chimiques: Ban Ki-moon veut poursuivre l'enquête

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon n'envisage pas de dissoudre la commission d'enquête sur l'utilisation d'armes chimiques en Syrie, qui n'a toujours pas reçu l'autorisation de se rendre dans ce pays pour remplir ses fonctions.

"Je n'ai pour le moment aucune intention d'annuler cette mission", a déclaré M. Ban Ki-moon à RIA Novosti lors d'une interview accordée jeudi aux médias russes à New York.

"Quant à la durée de cette mission, elle dépend du temps que demandera l'enquête sur le terrain. Nous déciderons de nos démarches ultérieures au fur et à mesure du développement de la situation", a indiqué le secrétaire général de l'ONU.

Il a dans le même temps espéré que Damas autoriserait la commission à effectuer son enquête sur le territoire syrien.

Le gouvernement syrien a accusé l'opposition d'avoir utilisé des armes chimiques le 19 mars dans la province d'Alep et a saisi l'ONU d'une demande d'enquête. Les rebelles ont pour leur part affirmé que les troupes gouvernementales avaient pour leur part employé des armes chimiques en décembre dernier à Homs.

Des inspecteurs chargés par l'ONU d'enquêter sur ces attaques présumées se trouvent actuellement à Chypre où ils attendent l'autorisation de se rendre en Syrie. Les autorités syriennes leur refusent cette autorisation au motif que les enquêteurs souhaitent opérer dans l'ensemble du pays, alors que Damas réclame une enquête portant uniquement sur le cas d'Alep.

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