Sciences. Le Grand collisionneur de hadrons bientôt relancé pour étudier la ''particule de dieu''

Ria Novosti Samedi le 14 Mars 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le CERN relance en mars le Grand collisionneur de hadrons afin de pénétrer le mystère du Big Bang

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Le Centre européen de recherche nucléaire (CERN) prépare le Grand collisionneur de hadrons (LHC) pour un nouveau lancement prévu au mois de mars. Cette fois-ci, une énergie deux fois plus puissante doit être obtenue pour étudier le boson de Higgs baptisé "particule de Dieu".

 

 

A l'heure actuelle, les spécialistes procèdent à une série de tests de préparation. Après deux ans d'arrêt, les systèmes cryogéniques ont été remis en marche pour refroidir le plus grand accélérateur de particules élémentaires du monde à une température de 1,9° supérieure au zéro absolu.

 

Lors des expériences, des faisceaux de protons circuleront en sens inverse, provoquant des collisions dont l'énergie atteindra 13 teraélectronvolt, puissance inégalée jusqu'à présent. Outre le boson de Higgs découvert en 2012, les chercheurs étudieront la "matière noire".

 

Christopher Peterson, de l'Ecole polytechnique Chalmers (Suède), a émis une hypothèse selon laquelle le boson de Higgs aurait la capacité de se désagréger en particules de matière noire dont l'existence n'a jusqu'à présent été confirmée que de manière indirecte.

 

Les recherches porteront également sur le boson de Higgs dont la découverte a valu au chercheur britannique Peter Higgs le Prix Nobel de physique 2013.

 


 

 

 

Des chercheurs ont implanté de faux souvenirs dans le cerveau d'une souris endormie 

 

Des chercheurs en neurosciences ont créé un algorithme informatique spécial permettant de lier les souvenirs d'endroits fréquentés par le rongeur, qu'il se rappelait dans son sommeil, avec des sensations concrètes – la douleur, le plaisir, la peur, etc., écrit Ria Novosti.

Une équipe internationale de chercheurs en neurosciences a réussi pour la première fois à "reprogrammer" le cerveau d'un rongeur endormi afin de former toute une chaîne de faux souvenirs et associations. L'application possible? Aider à combattre un ensemble de troubles mentaux et la toxicomanie, annonce l'article de la revue Nature Neuroscience.

 

Le phénomène de "retranscription" de la mémoire suscite aujourd'hui un grand intérêt parmi les toxicologues et les neurophysiologues. Les uns essaient d'adapter cette particularité de la mémoire humaine et animale à la guérison d'une dépendance psychologique aux drogues, les autres étudient les mécanismes de la formation et de la consolidation des souvenirs.

 

Aucune grand succès n'a encore été enregistré dans ces domaines, car une partie des techniques appliquées aux animaux n'ont aucun effet sur les toxicomanes. Pour cette raison, de nombreux neuroscientifiques croient que la retranscription "ponctuelle" ou l'implantation de mémoire n'est pas possible dans le cas du cerveau humain ou d'autres animaux.

 

Selon les auteurs de l'article, Karim Benchenane de la Sorbonne (France) et son collègue, ce n'est pas du tout le cas. D'après eux, le problème est que toutes les expériences similaires ont été réalisées sur des animaux éveillés, et pas endormis.

 

En fait, la mémoire des humains, des souris, des singes et d'autres mammifères se consolide et se renouvelle principalement pendant le sommeil. Quand nous nous endormons, le centre de la mémoire dans notre cerveau, appelé l'hippocampe, commence à traiter de manière cyclique les souvenirs et les impressions que nous avons vécus pendant la journée, en formant des souvenirs profonds.

 

Guidé par cette idée, le groupe de Benchenane a suivi l'activité de l'hippocampe des souris pendant le sommeil et a essayé de comprendre comment il était possible de retranscrire certains épisodes dans la mémoire, ou bien ajouter des souvenirs inexistants dans ce cycle.

 

Ces efforts ont abouti à un algorithme informatique spécial qui a permis aux chercheurs de lier les souvenirs des endroits fréquentés par le rongeur, qu'il se rappelait dans son sommeil, avec des sensations concrètes — la douleur, le plaisir, la peur, etc. Les chercheurs savaient, bien évidemment, de quel endroit il s'agissait, car ils avaient surveillé l'activité du "centre de navigation" dans le cerveau du rongeur pendant l'éveil.

 

Grâce à ce programme, Benchenane et ses collègues ont implanté dans le cerveau des souris les souvenirs d'un plaisir qu'ils avaient prétendument ressenti dans un coin particulier de la cage dans laquelle ils vivaient. L'expérience a démontré que cette opération n'était complètement réussie que dans les cas où les chercheurs retranscrivaient la mémoire des souris endormies, et pas éveillées.

 

Selon les neuroscientifiques, les rongeurs préféraient passer la plupart du temps dans la partie de la cage qui avait été "programmée" par les chercheurs pendant le sommeil. Après un certain temps, n'ayant pas reçu le plaisir "promis", les souris commençaient à éviter cet endroit et progressivement oubliaient la fausse association.

 

D'après les auteurs de l'article, le succès de cette expérience ouvre la voie à des expériences de manipulations ponctuelles de la mémoire également parmi les humains. En tenant compte de l'expérience négative de leurs collègues, Benchenane et ses collègues, pour l'instant, ne sont pas sûrs qu'une méthode semblable puisse être efficace avec l'être humain, compte tenu des difficultés supplémentaires, comme la transplantation des électrodes et l'éthique.

 

 

 

 

 

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