Cameroun - Economie. Le FMI appelle au recadrage dans les Finances et investissements

Cameroon Tribune Jeudi le 06 Novembre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’inspection générale de la situation économique et financière du Cameroun a débuté mardi. La seconde visite semestrielle de la mission du Fonds monétaire international (FMI) au Cameroun pour l’année 2014 a débuté mardi à Yaoundé, par des échanges avec une équipe interministérielle de hauts fonctionnaires camerounais, à la tête de laquelle se trouvait le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey.

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Une heure de discussions sur les objectifs de cette revue générale de la situation financière et budgétaire actuelle et immédiatement à venir (budget 2015) a permis de se rendre compte que la morosité de l’économie mondiale ne favorise pas les pays animés par l’ambition d’émergence comme le Cameroun. Cette analyse principale de Mario de Zamaròczy, chef de la mission, a guidé les débats avec la partie camerounaise.

« La croissance mondiale est décevante, et le rythme de la reprise est inégal et varie selon les pays », observe aussi le bulletin du Fonds d’octobre 2014. Face à l’atonie européenne, au relèvement relatif de la croissance américaine et au ralentissement dans certaines parties de l’Asie, le commerce extérieur du Cameroun n’est pas, en effet, favorisé. Ni celui de la zone CEMAC qui trouve dans ces régions du monde les principaux clients de ses produits économiques phares.

Pour ne rien arranger, le prix du baril de pétrole a également chuté. De 110 dollars (environ 55.000 F) en juillet, il est tombé à 85 dollars (42.500 F) à la mi-octobre, après avoir même atteint le plancher de 82 dollars (41.000F), le prix le plus bas enregistré depuis quatre ans. Le Cameroun, exportateur de brut, y perd donc également des recettes considérables. Pour l’instant, cet impact n’est pas évalué mais il devra l’être. Il conviendra également de s’en préoccuper au moment d’élaborer le budget 2015 qui tiendra alors compte de la réalité de la crise économique mondiale, a estimé M. de Zamaròczy.

Un quart d’heure après le ministère des Finances, l’inspection du FMI s’est poursuivie dans les services voisins du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire. Avec le ministre Emmanuel Nganou Djoumessi, les visiteurs ont, cette fois-là, évalué l’avancée des projets structurants que sont notamment le complexe industriel et portuaire de Kribi, les barrages hydro-électriques de Memve’ele, Lom Pangar… Au sujet du port de Kribi, M. de Zamaròczy a fait remarquer que le plus important était la mise en service.

L’exemple de cet équipement qui attend d’entrer en service, a-t-il dit, doit pousser le gouvernement à programmer la réalisation d’ouvrages prioritaires, directement opérationnels pour le tissu productif. Le ministre Nganou Djoumessi a assuré que cette option de maîtrise de la construction et de l’emploi des infrastructures est une « question stratégique » au cœur de l’action gouvernementale. Ce d’autant plus que, après les projets dits de première génération, un second rang (mines, industries lourdes, etc.) attend d’entrer en lice pour maintenir le rythme croissant.
 

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