Cameroun - Communication. Le Conseil supérieur de la magistrature en couverture des journaux camerounais

APA Vendredi le 09 Juin 2017 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les conclusions de la session, la veille, du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), sous la présidence du chef de l’État Paul Biya, sont largement commentées par les journaux camerounais parus jeudi.

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L’une des principales annonces, à l’issue de ce conclave et que relève le bihebdomadaire L’Essentiel, est la mise à la retraite de l’avocat général près la Cour suprême, Paul Ayah Abine, par ailleurs leader de la contestation anglophone aujourd’hui derrière les barreaux pour tentative de sécession.

Il est remplacé à ce poste, indique la publication, par celui qui était jusqu’alors le président du tribunal criminel spécial (TCS) en charge de juger les crimes économiques de plus de 50 millions FCFA, Yap Abdou, qui lui-même cède son fauteuil au secrétaire général du ministère de la Communication, Emmanuel Ndjéré, magistrat de 4ème grade.

Et Mutations de décrire un homme sans histoires, moulé aux dossiers sensibles et qui se retrouve désormais à la tête d’une institution fonctionnelle depuis octobre 2012, mais qui charrie toutes sortes de controverses au sein de l’opinion publique.

C’est que, répond en écho Émergence, le sort de plusieurs magistrats, qui n’étaient plus en cours avec la Chancellerie, a été «scellé» lors de cette session.

Toute chose que le quotidien à capitaux publics résume par un terme, «le grand redéploiement» qui voudrait que, comme il est de coutume au cours de ces assises, les membres examinent les dossiers d’intégration dans la magistrature des auditeurs de justice récemment sortis de l’École nationale d’administration et de magistrature (ENAM), les dossiers de promotions, de nominations des magistrats du siège, du parquet et dans les services centraux du ministère de la Justice.

Mais La Nouvelle Expression, sous le titre «Comme d’habitude», minimise l’ampleur du mouvement et préfère ne voir qu’une routine, une autre illustration de l’inertie qui caractérise le corps de la magistrature dans le pays, par ailleurs gangréné par la corruption.
 

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