Cameroun - Energie. Le Cameroun retrouvera «l’équilibre dans la production de l’électricité aux environs de 2022», selon le DG d’EDC

Investir au Cameroun Jeudi le 01 Décembre 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les populations et les entreprises camerounaises vont encore broyer du noir jusqu’en 2022. Au moins. En effet, malgré la multiplication des projets de construction des infrastructures énergétiques dans le pays, c’est à cette date-là que Théodore Nsangou, DG d’Electricity Development Corporation (EDC), l’entreprise de patrimoine du secteur de l’électricité, situe l’existence d’un véritable équilibre entre l’offre et la demande d’électricité dans le pays.

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«Aujourd’hui, le déficit de production n’est pas énorme. Il est de l’ordre de 300 MW. Le problème est que la demande croît entre 8 % et 10 % par an. Donc, en cinq ans, la demande aura doublé et nous devrons être en mesure d’y répondre. Avec les projets de barrages sur la Sanaga, nous allons retrouver l’équilibre de production aux environs de 2022, après l’entrée en service de Nachtigal (barrage d’une capacité de 400 MW, Ndlr). Un autre défi concerne le transport de l’énergie sur lequel le gouvernement met l’accent aujourd’hui», a-t-il expliqué dans une interview accordée au journal Le Monde.

Avec une capacité installée actuelle d’environ 1200 MW, le Cameroun ajoutera en principe près de 1000 MW de capacité à son offre d’électricité d’ici à 2022. Grâce notamment à l’entrée en service annoncée des barrages de Memvé’élé (200 MW dès juin 2017), Lom Pangar (30 MW après la fin de la construction de l’usine au pied du barrage de retenue), Natchigal (400 MW dès 2021) et probablement Song Dong (270 MW).

Au demeurant, les prévisions du DG d’EDC sont plus optimistes que celles de l’expert financier camerounais, Babissakana, qui projette des besoins «irrémédiables» allant de 4000 à 5000 MW d’électricité pour le Cameroun dès l’année 2020. Ceci, précise-t-il, en «cohérence» avec les ambitions d’industrialisation du pays exprimées par le gouvernement.

Brice R. Mbodiam

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