Cameroun - Economie. Le Cameroun et le FMI divergent sur les risques de surendettement

APA Mercredi le 31 Aout 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le ministre camerounais en charge des Finances, Alamine Ousmane Mey, a déclaré que le risque de surendettement du pays, de l’ordre de 4754 milliards FCFA au 31 juillet 2016, «reste modéré et viable à l’horizon 2035».

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S’exprimant mardi à Yaoundé, à l’occasion d’un séminaire-atelier d’appropriation des textes et procédures du Comité national de la dette, il a souligné que le taux de celle-ci, actuellement à 27,3% du produit intérieur brut (PIB), se situait en-deçà du plafond de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale fixé à 70% du PIB.

Entre le 31 décembre 2015 et fin juillet dernier, l’encours de la dette du Cameroun, qui était alors de 4716 milliards FCFA et constituée à 93,5% de dette directe, a évolué de l’ordre de 38 milliards FCFA du fait de gros besoins de financement de projets structurants.

Bien que rassurant, Alamine Ousmane Mey a néanmoins évoqué des «risques de non viabilité» en cas de chocs sur les recettes d’exportation : d’où son appel à plus de vigilance quant à la qualité de l’endettement, et à la discipline budgétaire.

Cet optimiste du gouvernement camerounais est toutefois douché par les analyses alarmantes du Fonds monétaire international (FMI), qui depuis 2015, a affirmé que le risque de surendettement du Cameroun était passé de «modéré» à «élevé».

Ainsi, alors que le pays se focalise sur le ratio de l’endettement par rapport au PIB, l’institution financière planche sur cinq critères, dont le service de la dette lié aux exportations ou encore les sources de devises permettant le remboursement.

«Nous prenons particulièrement en compte l’économie globale pour notamment justifier nos projections, qui incluent le prix du baril de pétrole», a expliqué à APA le représentant-résident du FMI, Kadima Kalonji.

Pour ce dernier, les projections à moyen terme vont rester faibles, au même titre que la demande extérieure en termes d’exportations du pays, qui «seront impactées par le ralentissement des exportations en Chine et dans d’autres pays émergents».

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