Investir au Cameroun. Le Cameroun est «déterminé à favoriser l'investissement privé», selon Paul Biya

APA Mardi le 17 Mai 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a déclaré, mardi à Yaoundé, que son pays était, «par-dessus tout, déterminé à favoriser l’investissement privé».

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S'exprimant à l'ouverture de la Conférence économique internationale du Cameroun placée sous le thème : «Investir au Cameroun, terre d'attractivités», il a indiqué que cette ambition s'articulait autour d'une loi sur les incitations à l'investissement, un cadre qui permettra le développement des secteurs structurants prioritaires que sont l'agro-industrie, les infrastructures de transport, l'énergie, le logement social et l'aménagement urbain, les industries extractives et les nouvelles technologies.

Vantant les nombreux atouts qui fondent l'attractivité du Cameroun, le président de la République a réaffirmé que son pays était décidé à atteindre l'émergence à l'horizon 2035, un désir largement partagé «par le peuple qui en a fait une cause nationale», toutes les politiques publiques étant orientées dans cette direction et en particulier la gestion des finances publiques.

Pour lui, il est important de promouvoir l'établissement de vrais partenariats gagnant-gagnant entre les entreprises locales et les grandes firmes internationales.

Se penchant sur la situation de l'Afrique, réputée «mal partie» dans les années 60, Paul Biya a, se fondant sur les analyses des mêmes spécialistes, constaté que le continent noir serait devenu, un «continent d'avenir».

Avouant sa prudence sur les prévisions par trop optimistes et sans nuance de certains, qui mettent en avant des taux de croissance allant, selon les pays, de 5% à 10% au fil des années, il a affirmé que «la croissance n'est pas une fin en soi. Bien plus, il est reconnu, y compris par les plus grandes institutions économiques internationales, qu'il faut aller au-delà de la mesure numérique du taux de croissance, pour rechercher une amélioration palpable des conditions de vie des populations».

Selon lui, ce qui est en jeu aujourd'hui, c'est d'abord la capacité de l'Afrique à mettre l'homme, réellement, au centre de nos initiatives à caractère économique, le service de la personnalité humaine et son bien-être intégral devant être au principe et à l'aboutissement des choix d'investissement et des priorités de création de richesses.

D'une durée de deux jours, la Conférence économique internationale du Cameroun à laquelle participe plus de 500 participants locaux et étrangers, envisage d'offrir davantage de visibilité, de répertorier les projets d'investissement pertinents et d'en faciliter la concrétisation à travers des partenariats financiers, techniques et commerciaux.

Le pays compte ainsi recueillir des contributions et propositions pertinentes des acteurs, et particulièrement les acteurs opérationnels, sur l'amélioration des conditions d'investissement au Cameroun, établir des échanges constructifs sur les évolutions de divers ordres enregistrées et celles à prendre en compte pour enrichir le cadre d'action actuel des investissements du pays.

Il s'agit également de présenter l'immense potentiel économique du pays à travers des projets prioritaires portant sur les secteurs clés ciblés, de constituer, pour les besoins de suivi voire d'encadrement, une liste de projets faisant l'objet d'intentions de partenariats, de partager des expériences et recommandations en matière d'accompagnement des investisseurs.

Le gouvernement ambitionne aussi de recueillir des points de vue sur les attractivités du Cameroun, notamment financières, d'ouvrir le débat sur le rôle du secteur privé dans le développement économique du pays et de susciter l'adhésion des investisseurs, sous des formes diverses, aux projets proposés lors des ateliers prévus à cet effet.

Parmi les «têtes d'affiche» présentes à Yaoundé figurent l'ancien président de la Commission européenne (2004-2014), Manuel Barroso, l'ex-Premier ministre de République de Corée (2009-2010), Chung Un-Chan, l'ancien président de la Banque africaine de développement (BAD, 2005-2015), Donald Kaberuka ainsi que l'ex-directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC, 2005-2013) Pascal Lamy.

Parmi les participants, on cite également le président du groupe bancaire UBA, Tony Elumelu, le président-directeur général de la multinationale française Globeleq spécialisée dans l'électricité, Henry Aszklar, son collègue d'Attijariwafa Bank, Mohamed El-Kettani ou encore le directeur général d'Ecobank, Ade Ayeyemi.

Se targuant de disposer aujourd'hui d'un taux de croissance annuel de plus de 5%, de réformes destinées à améliorer le climat des affaires et d'une diversification économique en marche, le Cameroun a, depuis plus de 4 ans, lancé plusieurs projets structurants dans des secteurs aussi divers que l'agro-industrie, les infrastructures de transport, l'énergie, l'immobilier, l'aménagement urbain, les industries extractives ou encore les nouvelles technologies.

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