Cameroun - Energie. Le Cameroun dispose de gisements miniers de «niveau mondial», selon Emmanuel Bondé

Investir au cameroun Lundi le 27 Janvier 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Bien que 60% du territoire camerounais soit encore inexploré à ce jour, plusieurs gisements miniers de «niveau mondial» ont déjà été mis en exergue dans le pays, a indiqué le ministre camerounais des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, au cours d’une conférence de presse organisée à Yaoundé. Pour étayer son propos, le Ministre Bondé a clairement cité le rutile d’Akonolinga, la bauxite de Minim Martap, le fer de Mballam, etc.

ADS



En effet, un gisement de trois millions de tonnes de réserve de rutile existe à Akonolinga, dans la région du Centre du Cameroun. Selon le Cadre d’appui à l’artisanat minier (Capam), l’entreprise Free Mining a exploré ce gisement en association avec la compagnie américaine Gilla, mais le permis leur a été retiré en juin 2013 au profit de Sicamines, une entité anglaise.

La bauxite de Minim Martap quant à elle est un gisement d’un potentiel estimé à 554 millions de tonnes par Cameroun Alumina (CAL), une entreprise née d’un joint-venture entre l’émiratie Dubal (45% des parts), l’indienne Hindalco (45%) et l’américaine Hydromine (10%). Certains experts estiment que le gisement de Minim Martap, qui va produire 7 millions de tonnes par an en phase d’exploitation, pourrait faire du Cameroun l’un des plus grands producteurs africains après la Guinée Conakry.

Le diamant de Mobilong

Développé par Cam Iron, filiale camerounaise de la junior minière australienne Sundance Resources, le gisement de fer de Mballam à l’Est du pays, qui est écartelé entre le Cameroun et le Congo Brazzaville, est doté d’un potentiel officiellement évalué à 3 milliards de tonnes. Mais, selon certaines sources, Mballam serait le second gisement de fer du Cameroun derrière celui de Nkout, situé dans la région du Sud, dont le potentiel est estimé à 2 milliards (entièrement logé sur le territoire camerounais) de tonnes extensibles à 4 milliards.

Au demeurant, le gisement camerounais qui aura le plus défrayé la chronique minière mondiale ces dernières années est celui du diamant de Mobilong, dans la région de l’Est du Cameroun. En effet, en 2011, l’entreprise sud coréenne C&K Mining, titulaire d’un permis d’exploration en 2007, a déclaré avoir découvert le plus grand gisement de diamant du monde au Cameroun.

Le potentiel du gisement de Mobilong était alors estimé par cette entreprise coréenne à 736 millions de carats, soit 5 fois la production annuelle mondiale de cette année-là. Mais finalement, les experts concluront à une surévaluation du potentiel diamantifère camerounais pour des fins uniquement spéculatives. Depuis lors, ni C&K Mining, ni le gouvernement camerounais ne s’aventure à esquisser un chiffre sur le potentiel de ce gisement, dont toutes les parties s’accordent cependant à reconnaître qu’il est «très important».
 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS