Cameroun - Santé. La police empêche une manifestation en faveur de Vanessa

Joseph Flavien KANKEU | Le Messager Vendredi le 30 Mars 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La conférence de presse de lancement des activités du collectif « rendez nous notre bébé » a été empêchée par une dizaine de policiers, accompagnés par le sous préfet de Yaoundé II. La librairie des Peuples Noirs, lieu choisi pour cet échange avec des journalistes a vite été prise d'assaut par ces policiers venus en appui à Kildadi Taguieke Boukar, sous-préfet de Yaoundé 2 et deux commissaires principaux, tous venus interdire la conférence de presse portant sur l'affaire Vanessa.

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Une rencontre conjointement organisée l’ Addec (Association pour la Défense des Droits des Etudiants du Cameroun), la Fcj (Fondation Conseil Jeune), la Comicodi (Commission Indépendante contre la Corruption et la Discrimination), l’Offre Orange, Sos Jeunesse libre, Cpp (Cameroon People’s Party), Alternatives Citoyennes et Cameroon Ô’Bosso. Tous membres d’une coalition cordonnée par Herve Nzouabet, les organisateurs de cette rencontre souhaitaient donner vie au collectif « Rendez nous notre bébé », qui ambitionne d’œuvrer à la restitution du bébé de Vanessa Tchatchou et d’obtenir que les responsables de l’enlèvement de cet enfant soient punis.

« Cette rencontre n’a pas été autorisée par le sous-préfet de l’arrondissement de Yaoundé IIème que je suis. Mon unité administrative n’est pas devenue la cours du roi Petaud où chacun peut faire ce qu’il veut. Aller là où les faits ont eu lieu tenir votre réunion », a clairement indiqué ce chef de terre qui est personnellement resté à bord de son véhicule devant la salle de réunion de la librairie des Peuples noirs jusqu’au départ des organisateurs. Pourtant, un des responsables de ce collectif dit avoir approché les services du sous préfet, où sa demande n’a pas été acceptée. « Je me suis rendu à la sous préfecture avec la demande. Mais lorsqu’ils ont vu que cela avait trait à l’affaire Vanessa, ils ont refusé de transmettre ma demande à qui de droit », dénonce ce militant de l’Association de défense des droits des étudiants du Cameroun (Addec). Finalement, les policiers mobilisés pour empêcher la tenue de cette conférence de presse ont rebroussé chemin après le départ des organisateurs, qui disent vouloir reprendre la procédure d’obtention d’une autorisation, tout en comptant sur la bonne foi du sous préfet qui a promis de les recevoir.



 

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