Cameroun - Communication. La diversité s’impose en couverture des journaux camerounais

APA Mardi le 13 Juin 2017 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Politique, examens sous tension en zones anglophones et autres sujets à caractère socio-économique constituaient le menu des journaux camerounais parus mardi.

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L’heure, constate le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, est résolument au travail pour la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (CNPBM), qui se réunit en session mercredi dans la capitale, Yaoundé, avec déjà dans son agenda l’étude de plusieurs propositions émanant de citoyens, dans le sens de la mise en cohérence des attributions de cette institution créée en janvier dernier, en pleine tourmente dans les régions anglophones s’estimant marginalisées et dont certains activistes exigent rien moins que la sécession.

Et c’est justement dans la région frondeuse anglophone du Nord-Ouest, où ont débuté la veille les épreuves du General Certificate of Education (GCE), l’équivalent francophone du baccalauréat, que La Nouvelle Expression affirme que le gouvernement a réussi à défier la peur.

Refaisant le film d’une journée d’examen dans la «ville morte» de Bamenda, le chef-lieu et épicentre de la contestation contre le pouvoir central, la publication décrit une forte mobilisation policière avec plusieurs candidats aux abonnés absents, le règne de la menace et de l’intimidation dont les élèves sont «les cibles privilégiées»,de la part d’«acteurs non identifiés».

Un autre qui doit avoir perdu le sommeil, selon Le Point Hebdo, c’est bien le ministre en charge des Transports, Edgard Alain Mebe Ngo’o dont «c’est la fin».

Cette publication généralement très introduite, citant des sources autorisées à la présidence de la République, fait de ce membre du gouvernement «l’un des principaux responsables de la catastrophe ferroviaire» ayant fait 79 morts et 575 blessés, le 21 octobre 2016, son limogeage étant d’ores et déjà acté par le sommet de l’État.

Au sujet de la régulation, Mutations relève ce qu’il qualifie de «paradoxe du ciment» : le prix de ce matériau de construction demeure hors de portée des petites bourses, alors que le nombre d’usines de production se multiplie à travers le pays. Mais s’il y a un domaine qui se porte comme un charme, et que relève InfoMatin, c’est bien celui de l’industrie brassicole, un secteur d’activité tellement porteur qu’il a intégré un volet socioculturel en son sein : le sport et des œuvres caritatives et qui, bien que porteurs et pourvoyeurs d’emplois, ne manquent pas d’être une gangrène pour la jeunesse camerounaise, principale victime sous le regard passif des autorités qui laissent mourir l’avenir du pays, aucune nation digne dans le monde ne s’étant développée avec des citoyens alcooliques.

«Quand on sait que l’augmentation des prix et la fermeture des débits de boissons n’ont pas diminué la consommation de la bière, ne serait-il pas judicieux, pour l’État, de penser à assainir autrement ce secteur dont la concurrence prend par ailleurs le dessus sur la qualité et la norme?»

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