Cameroun - Communication. La diversité s’affiche en couverture des journaux camerounais

APA Lundi le 10 Juillet 2017 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La réaction du clergé catholique, après la publication du rapport du procureur relevant «l’absence de toutes traces de violence» et concluant à «la noyade» comme «cause probable du décès de l’évêque» de Bafia (Centre), Jean Marie Benoît Bala, dont le corps a été repêché des eaux du fleuve Sanaga le 2 juin dernier, mais aussi des sujets à caractère économique et social faisaient les grosses manchettes des journaux camerounais parus lundi.

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«L’Église maintien la thèse de l’assassinat» ; «L’Église catholique maintient les accusations d’assassinat» ; «Les évêques persistent et signent» ; «Mgr Jean Marie Benoît Balla a été brutalement assassiné», titrent respectivement Mutations, InfoMatin, Le Jour et Émergence.

Les princes de l’Église ont maintenu leur position, après la présentation par Jean Fils Ntamack, le procureur général près la cour d’appel du Centre, des résultats de l’autopsie signale Le Jour qui rapporte une récente déclaration du président de la Conférence épiscopale nationale (Cenc), Samuel Kléda.

InfoMatin reprend textuellement les propos dudit pasteur : «Les évêques, au nom desquels je parle, maintiennent leur position, c'est-à-dire celle qu'ils ont donnée dans leur déclaration» du 13 juin dernier à savoir que leur collègue a été assassiné.

La position du clergé, explique Émergence, découle du fait de la présence, pendant l’autopsie, de la présence d’un médecin issu de cette confession et qui confirmé que l’évêque «a été sexuellement mutilé», cependant que les conclusions du Vatican, sur cette sombre affaire, sont pour leur part attendues «dans une semaine».

Ce qui est curieux, note InfoMatin, c’est que la Cenc n’a, depuis son accusation formelle, apporté aucune élément concret permettant d’étayer la thèse de l’assassinat, d’où la controverse qui s’épaissit.

L’enquête se poursuit de toutes façons, rappelle L’essentiel qui, s’alignant sur la position du procureur Ntamack, souligne que la cause probable du décès est la noyade, un genre de mort amplement décortiqué dans un dossier du bihebdomadaire.

«On espérait avoir, pour une fois, des résultats d’enquête au-dessus de tout soupçon, après plusieurs assassinats non élucidés d’hommes d’Église, mais le communiqué du magistrat Jean Ntamack vient une fois de plus de jeter un froid au sein de l’opinion, alourdissant davantage les rapports déjà difficiles entre le clergé et le pouvoir de Yaoundé», se désole son confrère Le Soir.

Le fantôme de Mgr Bala, annonce Repères, hantera les travaux de l’assemblée générale des évêques d’Afrique centrale, qui se tient dans la capitale Yaoundé pendant une semaine.

Et la preuve, selon la publication, que le climat n’est guère à l’entente cordiale est que le chef de l’État, invité à présider la cérémonie d’ouverture desdites assises et de qui on attendait une position claire sur la question, a préféré s’esquiver et se faire représenter par le ministre de l’Administration territoriale, Emmanuel René Sadi.

Sur un tout autre chapitre, celui du piratage informatique, le Cameroun reste très vulnérable, constate Mutations qui évoque un manque criard de moyens pouvant lui éviter une attaque de grande envergure, au moment où l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication propose une réforme totale du cadre légal.

Le Jour, dans la sphère sociale, signale un climat explosif à la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) du fait, complète Le Quotidien de l’Économie, d’une réduction annoncée des salaires du personnel qui, pour sa part, dénonce le non respect de ses droits acquis.

Face à l’intransigeance des employés à ne pas voir leur rémunération rognée d’un seul franc, la seule issue, pour le management de la société et selon des sources citées par Mutations, est la logique des licenciements.

L’État, unique actionnaire de la compagnie aérienne nationale, risque de ne pouvoir avoir les moyens financiers pour voler au secours de la Camair-Co, lui qui, selon le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, vient de lancer une campagne d’allègement des subventions aux sociétés publiques, «qui en bénéficient chaque année à coups de milliards FCFA».

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