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Afrique. La base logistique de la Force africaine en attente se met en place au Cameroun

APA Mercredi le 14 Octobre 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La base logistique de la Force africaine en attente (FAA) décidée par l’Union africaine (UA) et basée à Douala prend de plus en plus corps avec la signature d’un accord de siège entre le gouvernement camerounais et l’UA.

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Les documents paraphés lundi par le ministre de la Défense Joseph Beti Assomo et l’ambassadeur de l’UA, Smail Chergui, constituent une étape importante dans la voie de l’opérationnalisation de la force africaine en attente.

Pour le ministre camerounais de la Défense, cette signature arrive à point nommé, notamment « à une semaine du lancement de l’exercice Amani Africa 2 qui aura lieu du 19 octobre au 16 novembre 2015 en Afrique du Sud », s’est-félicité.

Un exercice qui consacrera l’opérationnalisation de la FAA dont la base logistique constitue l’un des maillons essentiels.

C’est en 2005 que les dirigeants africains, pour faire face aux multiples conflits qui ensanglantent l’Afrique, ont décidé de « la mise en place d’une force permanente et des mécanismes d’alerte efficaces pour intervenir avec des ressources africaines dans des crises dont les niveaux de gravité ont été clairement définis avec un dispositif conçu au plan de l’architecture de paix et de sécurité de l’Union africaine » , a rappelé Smail Chergui.

Pour ce faire, cinq brigades régionales ont été créées dans des zones correspondant aux cinq sous-régions économiques du continent. L’objectif étant de pouvoir déployer 25.000 hommes et répondre à des besoins sécuritaires majeurs, spécifiques et immédiats.

D’après les termes de l’accord, toute la logistique y afférente sera basée dans la métropole portuaire de Douala, où le matériel sera centralisé pour ensuite être dispatché dans les cinq bases régionales en attente.

Le choix de Douala, a indiqué l’ambassadeur de l’UA, a été favorisé par sa « position stratégique au centre du continent », cette métropole camerounaise disposant notamment d’un port, d’un aéroport international, et des moyens de communications qui permettent de joindre facilement toutes les régions du continent.
 

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