Syrie. La Syrie utilisera tout son potentiel militaire en cas d'agression (diplomate)

Ria Novosti Mercredi le 28 Aout 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La Syrie prendra toutes les mesures pour se défendre en cas d'intervention militaire de l'Occident, mais la stratégie américaine est vouée à l'échec, a déclaré mercredi à RIA Novosti l'ambassadeur syrien à Moscou Riyad Haddad.

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"Nous nous défendrons avec tous les moyens dont nous disposons", a affirmé l'ambassadeur, ajoutant que la Syrie "ne se rendrait pas".

Le diplomate a évité de donner une réponse concrète à la question de savoir si Damas utiliserait les systèmes antiaériens S-300 qu'il devait recevoir de Russie, mais a déclaré que "la Syrie ne manquait pas de moyens de défense".

M. Haddad a qualifié d'inconsistantes les allégations occidentales concernant l'utilisation d'armes chimiques par les autorités syriennes.

"Ce sont des terroristes armés et des groupes terroristes qui ont lancé une attaque chimique dans la région de Damas. Il s'agit bien d'une action projetée à l'avance, d'autant plus qu'elle a été commise au moment où les experts de l'ONU se trouvaient en Syrie. Il n'existe aucune preuve confirmant l'implication du gouvernement et des forces armées de la Syrie. Les accusations occidentales sont politiquement motivées", a constaté l'ambassadeur syrien.

Il a ajouté que "la stratégie américaine au Proche-Orient finirait par échouer".

Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Mekdad a annoncé mercredi  que la Syrie avait fourni aux inspecteurs de l'ONU des preuves attestant que Damas n'avait pas utilisé de substances toxiques.

 
Le Conseil de l'Otan réuni à Bruxelles au niveau des ambassadeurs des 28 pays de l'Alliance a pour sa part affirmé que l'implication des autorités syriennes dans l'usage d'armes chimiques était confirmée par des preuves provenant de différentes sources. -0-ag/
 
Certains pays occidentaux, dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, ont profité des informations faisant état de l'attaque chimique présumée pour appeler ouvertement à une intervention militaire en Syrie sans aval du Conseil de sécurité de l'ONU.



Syrie: l'Occident a soutenu les rebelles préparant une intervention (Maduro)


Les Etats-Unis et l'Otan n'ont soutenu les insurgés syriens que pour préparer l'invasion de la Syrie, a estimé mercredi le président vénézuélien Nicolas Maduro.
 
"Les Etats-Unis et l'Otan ont armé des groupes de terroristes à l'intérieur de la Syrie pour préparer l'invasion de ce pays et le mettre sous leur contrôle", a écrit M.Maduro sur son compte Twitter.
 
Le chef de l'Etat vénézuélien a réaffirmé que son pays était parmi ceux qui s'opposaient à une intervention militaire en Syrie.
 
"Il s'agit d'une guerre d'occupation et d'anéantissement d'un peuple arabe, rempart historique et bastion de stabilité dans la région", a souligné M.Maduro.
 
Mardi, le président vénézuélien a appelé la communauté internationale à mettre tout en œuvre pour empêcher une intervention étrangère en Syrie, en prévenant qu'une attaque contre ce pays marquerait le début d'une "guerre catastrophique".
 
La situation en Syrie est entrée dans une phase critique le 21 août, date à laquelle les médias hostiles au président Bachar el-Assad ont fait état de l'utilisation d'armes chimiques par les troupes gouvernementales dans une banlieue de Damas. Selon les rebelles, cette attaque présumée pourrait avoir fait 1.300 morts.
 
Certains pays occidentaux, dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, ont profité de cette information non confirmée pour appeler ouvertement à une intervention militaire en Syrie, en contournant le Conseil de sécurité de l'Onu.
 


Irak: l'armée en état d'alerte en prévision de frappes sur la Syrie


Les forces armées de l'Irak ont été mises en état d'alerte mercredi en prévision de frappes aériennes sur la Syrie, a annoncé l'agence Reuters, citant une déclaration du premier ministre irakien Nouri al-Maliki.
 
La situation en Syrie est entrée dans une phase critique le 21 août, date à laquelle les médias hostiles au président Bachar el-Assad ont fait état de l'utilisation d'armes chimiques par les troupes gouvernementales dans la région de Damas. Selon les rebelles, cette attaque présumée pourrait avoir fait 1.300 morts.
 
Certains pays occidentaux, dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, ont profité de cette information non confirmée pour appeler ouvertement à une intervention militaire en Syrie sans aval du Conseil de sécurité de l'ONU.
 


Syrie: une offensive terrestre de l'Occident peu probable (diplomate égyptien)

Il est peu probable que les Etats-Unis et leurs alliés de l'Otan lancent une campagne militaire d'envergure contre le régime du président syrien Bachar el-Assad, a déclaré mercredi à RIA Novosti l'ancien ambassadeur d'Egypte à Damas Mahmoud Choukri.

"Vu la situation dans le monde, on a tout lieu d'affirmer qu'il n'y aura pas d'opération d'envergure. On peut s'attendre à des frappes sur des aérodromes et des sites militaires pour empêcher l'offensive contre +l'armée libre+", a estimé le diplomate.

Et d'ajouter que les Etats-Unis ne se décideraient sans doute pas à répéter en Syrie leur campagne irakienne d'il y a dix ans, "compte tenu des erreurs et des problèmes intérieurs et extérieurs nés de cette intervention militaire pour l'Amérique elle-même".

La situation en Syrie s'est aggravée depuis l'attaque chimique présumée dont les médias ont fait état le 21 août dernier, se référant aux rebelles anti-Assad. Bien que la décision de frapper la Syrie ne soit pas encore adoptée, plusieurs pays occidentaux ont déjà déclaré qu'ils étaient prêts à intervenir militairement en Syrie même sans aval du Conseil de sécurité de l'Onu.

Selon M.Choukri, l'usage d'armes chimiques par les forces gouvernementales contre les civils est exclu.

"C'est parfaitement absurde. A quoi bon le régime userait-il d'armes chimiques contre ses citoyens? Quant aux rebelles, les autorités les combattent assez efficacement avec des armes conventionnelles", a conclu l'interlocuteur de l'agence.
 


Syrie: Berlin appelle le Conseil de sécurité à soutenir le projet de résolution

Le chef de la diplomatie allemande Guido Westerwelle a appelé mercredi tous les membres du Conseil de sécurité de l'Onu, et tout particulièrement la Russie, à soutenir le projet de résolution sur la Syrie, rapportent les médias internationaux.

Auparavant, le premier ministre britannique Davis Cameron a déclaré que la Grande-Bretagne avait préparé un projet de résolution condamnant l'usage d'armes chimique par les autorités syriennes et prônant des "mesures indispensables à la protection de la population civile".

La situation en Syrie s'est aggravée depuis l'attaque chimique présumée dont les médias ont fait état le 21 août dernier, se référant aux rebelles anti-Assad. Bien que la décision de frapper la Syrie ne soit pas encore adoptée, plusieurs pays occidentaux ont déjà déclaré qu'ils étaient prêts à intervenir militairement en Syrie même sans aval du Conseil de sécurité de l'Onu.

 


Syrie: pas de solution militaire à la crise (Brahimi)


L'envoyé spécial de l'ONU et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi, estime qu'il n'existe pas de solution militaire à la crise syrienne et que seule la voie diplomatique permettrait de régler le conflit.

"Je suis toujours persuadé qu'il n'existe pas de solution militaire en Syrie et qu'il n'y a pas d'autre option qu'une solution politique", a déclaré mercredi M. Brahimi lors d'une conférence de presse à Genève.

Selon lui, "il est nécessaire de stimuler l'intérêt pour un règlement diplomatique de la crise" et d'encourager les "intentions politiques et non militaires".

La situation en Syrie s'est considérablement aggravée depuis l'attaque chimique présumée dont les médias ont fait état le 21 août dernier, citant les rebelles anti-Assad.

Plusieurs pays occidentaux ont déjà déclaré qu'ils étaient prêts à intervenir militairement en Syrie sans aval du Conseil de sécurité de l'ONU. Bien que la décision de frapper la Syrie ne soit pas encore adoptée, le Pentagone a fait savoir que plusieurs scénarios étaient à l'étude, y compris une "réaction de force".


Syrie: les USA cherchent à "reprendre" le Moyen-Orient par la force

La campagne militaire des Etats-Unis et de leurs alliés de l'Otan en Syrie est chaque jour plus plausible. Ces derniers sont poussés par la "profonde crise aux Etats-Unis et au sein de l'Alliance de l'Atlantique-Nord, survenue après la chute du régime des Frères musulmans en Egypte", analyse mercredi à RIA Novosti Jihad Oda, professeur de politologie de l'université d’Helwan.


"La probabilité d'une opération militaire en Syrie, menée par les Américains et leurs alliés en dehors du cadre de l'Onu, est plus forte que jamais. Car les USA et l'Alliance traversent une grave crise après la chute du régime des Frères musulmans en Egypte, l'évolution défavorable de la situation en Irak, l'instabilité en Turquie, en Jordanie et, par conséquent, la prise de conscience que les Etats-Unis et l'Otan perdent leurs positions au Moyen-Orient. Ces Etats ne sont pas prêts à perdre la Syrie dans ces conditions", estime le politologue.

Il est convaincu que cette campagne ne sera pas une guerre traditionnelle. "Il s'agira très probablement de frappes cirurgicales contre les sites gouvernementaux et militaires", déclare Oda.

"L'attaque de la Syrie fait partie de plans de plus grande envergure de l'Occident pour redessiner la carte du Moyen-Orient par un morcellement de l'Irak, de la Syrie et du Liban en faibles entités pseudo-gouvernementales et par la neutralisation de l'Iran. On assiste au point culminant de la mise en œuvre de ces plans", analyse le professeur de politologie. Il souligne également qu'après l'attaque de la Syrie le Moyen-Orient se transformerait pour longtemps en "région d'anarchie".


La situation en Syrie est passée à une phase "critique" le 21 août, après l'annonce de l'utilisation de l'arme chimique par l'armée gouvernementale lors d'une opération contre les rebelles dans la banlieue de Damas. L'opposition a rapporté la mort de 1 300 personnes et de plusieurs milliers de blessés.

Les pays occidentaux, dont les USA et le Royaume-Uni, ont profité de ces informations non confirmées pour évoquer ouvertement une éventuelle intervention militaire dans le conflit syrien en contournant l'Onu.


Syrie/attaque chimique: l'Otan n'a pas fourni de preuves (Brahimi)

Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France n'ont toujours fourni aucune preuve de l'utilisation d'armes chimiques en Syrie, a indiqué mercredi l'émissaire spécial de l'ONU et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi.

"Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et d'autres pays ont déclaré que des armes chimiques avaient été utilisées", a déclaré M. Brahimi lors d'une conférence de presse à Genève.

Selon le diplomate, les Américains, les Britanniques et les Français affirment disposer des preuves "indéniables".

"Ils nous ont dit qu'ils allaient les présenter. Or, ils n'ont rien présenté pour le moment", a constaté M. Brahimi.

"Il nous serait très intéressant de les voir fournir les preuves qui sont en leur possession", a conclu l'émissaire spécial de l'ONU.

Le 21 août dernier, plusieurs médias ont rapporté que les forces gouvernementales syriennes avaient lancé une vaste attaque chimique dans une banlieue de Damas faisant, selon diverses estimations, entre 350 et 1.300 morts. Cette information a provoqué en Occident une nouvelle vague d'appels à une intervention militaire en Syrie.

Damas a rejeté cette accusation. Le ministre syrien de l'Information Omran al-Zoubi a déclaré mardi que l'armée syrienne n'avait jamais recouru aux gaz de combat.
 


Syrie: Khamenei met en garde contre une intervention militaire

Le Guide suprême iranien Ali Khamenei a mis en garde l'Occident contre une intervention militaire en Syrie, déclarant que ce serait "un désastre pour toute la région", rapportent mercredi les médias occidentaux en référence à ceux d'Iran.

"Une intervention militaire américaine en Syrie sera un désastre pour toute la région. La région est une poudrière et on ne peut pas prédire l'avenir en cas de frappe militaire contre le régime de Damas", a déclaré l'ayatollah.

Suite aux rapports faisant état de l'emploi d'armes chimiques par les forces fidèles au président syrien Bachar el-Assad, plusieurs pays occidentaux se sont déclarés prêts à intervenir militairement dans le conflit syrien même sans aval du Conseil de sécurité de l'Onu. Le ministre syrien de l'Information Omran al-Zoubi a cependant déclaré pour sa part que l'armée syrienne n'avait jamais recouru à l'arme chimique.
 


Syrie: Ban Ki-moon appelle à un consensus au Conseil de sécurité

Le Conseil de sécurité de l'ONU doit s'ingérer d'urgence dans la situation en Syrie et adopter une position commune, a déclaré le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, dans une interview à la chaîne de télévision russe Rossiya 24.

"Le Conseil de sécurité des Nations unies doit intervenir, car la Syrie constitue actuellement la plus grande épreuve pour la sécurité dans le monde entier", a indiqué le secrétaire général de l'ONU.

Selon M. Ban, le Conseil de sécurité doit en outre "faire preuve d'unité afin de réagir immédiatement à la tragédie syrienne".

La situation en Syrie s'est considérablement aggravée depuis l'attaque chimique présumée dont les médias ont fait état le 21 août dernier, citant les rebelles anti-Assad.

Mardi soir, un porte-parole de la Maison Blanche a annoncé que le président Barack Obama réfléchissait toujours aux mesures qui devaient servir de réponse à cette attaque. Bien que la décision de frapper la Syrie ne soit pas encore adoptée, le Pentagone affirme que plusieurs scénarios sont à l'étude, y compris une "réaction de force".

Plusieurs pays occidentaux ont déjà déclaré qu'ils étaient prêts à intervenir militairement en Syrie sans aval du Conseil de sécurité de l'ONU.
 



Syrie: donner une chance à la diplomatie (Onu)

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a appelé mercredi toutes les parties en conflit syrien à cesser leurs hostilités pour donner une chance aux diplomates.

"Cessez la confrontation et donnez une chance aux diplomates. Ecoutons tous les appels de l'Onu. Demandons-nous: qu'ont donné les armes à ces gens, à part une effusion de sang? La région est en voie de destruction. Le chaos s'installe. Nous devons faire tout notre possible pour amener les parties à la table des négociations", a déclaré M.Ban sur la chaîne de la télévision Rossia 24.

Et d'ajouter que la Ligue arabe poursuivait ses efforts en ce sens.
 


Syrie: l'Occident prépare une intervention pour renverser Assad (député russe)

Une éventuelle intervention militaire en Syrie aura pour objectif de renverser le régime de Bachar el-Assad, estime le président de la commission des affaires internationales de la Douma (chambre basse du parlement russe) Alexeï Pouchkov.

"Quelles que soient les déclarations de Washington, l'objectif de l'opération militaire consisterait à changer le régime en Syrie via la destruction de son potentiel militaire", a écrit le député sur son compte Twitter.

Ces derniers jours, plusieurs pays occidentaux se sont déclarés prêts à intervenir dans le conflit syrien sans mandat du Conseil de sécurité de l'Onu suite aux rapports faisant état de l'emploi d'armes chimiques par les forces fidèles au gouvernement de Damas.

Certains analystes estiment que Washington pourrait mener en Syrie une opération ponctuelle "d'intimidation" ayant pour but d'exercer une pression sur le régime de Bachar el-Assad.

Auparavant, les Etats-Unis et leurs alliés, dont la Grande-Bretagne, ont à plusieurs reprises affirmé qu'une éventuelle intervention militaire en Syrie ne viserait pas à renverser le président Assad.
 


Syrie: Damas accuse les anti-Assad de provoquer une intervention

Les combattants de l'opposition syrienne ont utilisé des armes chimiques fabriquées en Turquie afin de provoquer une intervention occidentale dans le pays, a déclaré mercredi le représentant permanent de la Syrie auprès de l'Onu Bashar al-Jaafari.

"Les groupes armés ont employé des armes chimiques en vue de provoquer une intervention militaire et une agression contre la Syrie", a affirmé le diplomate cité par les médias européens.

Selon lui, "des groupes terroristes", soutenus par la Turquie et plusieurs pays occidentaux, ont mis en place un laboratoire destiné à fabriquer des armes chimiques sur le territoire turc en utilisant des matières fournies par "la Turquie, l'Arabie saoudite et le Qatar".

La semaine dernière, plusieurs médias ont rapporté que les forces gouvernementales syriennes avaient lancé une vaste attaque chimique dans une banlieue de Damas faisant, selon diverses estimations, entre 350 et 1.300 morts. Ces rapports ont provoqué en Occident une nouvelle vague d'appels à une intervention militaire dans le conflit syrien.

Dimanche, le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel a déclaré que les forces armées des Etats-Unis étaient prêtes à réaliser un scénario militaire en Syrie, si le président Barack Obama en donnait l'ordre.

 


Syrie: des frappes aériennes possibles dès ce jeudi (TV)


Des frappes aériennes contre la Syrie pourraient avoir lieu dès jeudi 29 août, annonce mardi la chaine américaine NBC News, se référant à une source au sein de l'administration des Etats-Unis.

Toujours selon cette source, les frappes pourraient durer trois jours, être limitées, et destinées à envoyer un message explicite au régime du président syrien Bachar el-Assad.
 

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