Football. La Russie hérite de l'organisation du Mondial 2018 au détriment de l'Angleterre

Aurélien Léger-Moëc | FootMercato Vendredi le 03 Décembre 2010 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L'Angleterre a la gueule de bois. Vite balayée, la candidature anglaise pour l'organisation de la Coupe du Monde 2018 a été supplantée par celle beaucoup moins aboutie des Russes. Il n'en fallait pas tant pour voir la presse britannique tempêter contre la FIFA.

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« Humiliés ». Voilà ce que le Daily Express a titré pour évoquer la déroute de la candidature anglaise pour la Coupe du Monde 2018. Éliminée dès le premier tour de vote, elle n’a récolté que deux suffrages, le sien et celui du Camerounais Issa Hayatou. « L’Angleterre a un seul ami dans le monde entier », ironise d’ailleurs le Daily Mirror. Le Times, lui, s’offre un jeu de mots assez dépressif avec « Fin du monde pour l’Angleterre ». Mais ce n’est rien à côté de certains journaux, qui se déchaînent littéralement contre la FIFA.

« Truqué ! », s’indigne ainsi The Sun, pour qui « les Russes connaissaient le résultat 24 heures avant tout le monde ». Le Daily Mail stigmatise de son côté l’attitude des membres de la FIFA. « Ils souriaient, serraient des mains, promettaient de voter pour l’Angleterre… Ils ont menti ! » Andy Anson, le chef de file de la candidature anglaise, parle de toutes les promesses de vote reçues. « Nous pensions obtenir au moins 6 votes, peut-être sept ou huit. David Dein, David Cameron, David Beckham, le prince William et moi-même regardions les gens dans les yeux en leur demandant de voter pour nous et ils disaient oui », raconte-t-il. « Ceux qui nous avaient promis leurs votes n’ont pas voté pour nous. Mais la plus grande déception à mes yeux, c’est de voir que nous avons perdu en ayant la meilleure proposition sur le plan technique, économique. Tout le monde m’avait dit que nous avions la meilleure présentation », se lamente-t-il.

« La Russie, un État mafieux pourri jusqu’à la moelle par la corruption ; le Qatar, un royaume médiéval sans liberté d’expression ; les deux nagent dans l’argent du pétrole », se défoule de son côté le Daily Mirror. Les victoires de ces deux pays laissent un goût amer à l’Angleterre, berceau du football, qui préfère voir là la corruption de la FIFA, que l’émergence de deux nations amoureuses de football. Difficile toutefois de donner tort à l’Angleterre sur l’aspect purement technique, tant la Russie semblait présenter le dossier le plus faible. La gueule de bois risque de durer longtemps.

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