Syrie. La Norvège va détruire une partie des armes chimiques syriennes

Ria Novosti Mardi le 22 Octobre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L'Onu, les USA et la Russie ont demandé aux autorités norvégiennes de détruire une partie des armes chimiques syriennes sur leur territoire, a annoncé lundi le ministère des Affaires étrangères (MAE) du royaume.

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 Il est question de 500 tonnes de sarin et de 50 tonnes de gaz moutarde. Pour sa part, la Russie a refusé de détruire les armes chimiques syriennes sur son territoire, écrit le mardi 22 octobre le quotidien Kommersant.

L’information avait été diffusée dimanche par la chaîne norvégienne NRK avant d’être relayée lundi par le Wall Street Journal.

Le MAE norvégien n'a pas immédiatement confirmé cette annonce : le ministre des Affaires étrangères Borge Brende avait simplement déclaré que son pays s'était engagé à soutenir la résolution de l'Onu sur l'élimination des arsenaux chimiques syriens, tout en précisant que cette assistance pourrait se limiter à un engagement financier.

Un peu plus tard Borge Brende avait annoncé qu'un groupe d'experts spécialement créé devait, dans les jours à venir, donner ses conclusions quant à la possibilité de détruire ces produits chimiques militaires sur le territoire du royaume. La porte-parole du MAE norvégien, Ragnhild Imerslund, a ensuite déclaré aux journalistes que les Etats-Unis étaient prêts à mettre à disposition des Norvégiens des installations mobiles pour détruire ces produits toxiques. "La Norvège a toujours répondu présent aux requêtes de l'Onu et a l'intention d'examiner très sérieusement cette demande", avait alors ajouté Ragnhild Imerslund.

Après que la Russie a refusé de détruire des armes chimiques syriennes sur son territoire,
les Etats-Unis avaient commencé à chercher d'autres pays pour remplir cette mission. Au départ les Américains comptaient sur les voisins de la Syrie comme la Turquie et la Jordanie. Ces derniers n’ont pas montré beaucoup d’enthousiasme pour cette idée impliquant de nombreux risques, notamment environnementaux. Les USA ont alors formulé une demande informelle aux pays européens dont l'Albanie, la Belgique, la France et la Norvège.

La Norvège n'a aucune expérience en matière de destruction d'armes chimiques mais elle participe depuis longtemps - et avec succès - aux initiatives de maintien de la paix. "A l'heure actuelle son personnel militaire et civil travaille en Afghanistan, au Soudan du Sud, au Kosovo, en République démocratique du Congo, au Libéria, au Soudan, en Haïti et d'autres pays, rappelle Andreï Baklitski du centre PIR. Dans les années 1990, le financement et les technologies norvégiennes aidaient la Russie à assurer la sécurité de ses matériaux nucléaires." En ce qui concerne l'absence d'expérience dans le domaine des armes chimiques, selon l'expert, les Norvégiens ne travailleront pas seuls.
"Il est clair que beaucoup de pays voudront mettre à disposition des technologies et des moyens financiers pour régler le problème syrien. Ce n’est évidemment pas une décision aussi sensible que de faire entrer sur leur territoire des produits toxiques", conclut-il.

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