Les frappes aériennes françaises contre l'Etat islamique se limiteront à l'Irak et il n'est pas question d'agir de même en Syrie, a déclaré le président français François Hollande cité jeudi par les médias locaux.

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"Nous avons ce devoir d'être d'abord en Irak dans le cadre du partage des tâches qui ont été décidées avec nos alliés", a expliqué le chef d'Etat français au cours d'une conférence de presse tenue en marge de l'Assemblée générale de l'Onu.

L'action de la France en Syrie se limite ainsi à "une aide directe à l'armée syrienne libre et à l'opposition syrienne", a poursuivi M.Hollande.

Mardi matin, les Etats-Unis ont lancé des raids contre les combattants de l'Etat islamique, du Front Al-Nosra et de Khorasan en Syrie depuis des navires déployés en mer Rouge et dans le nord du golfe Persique. Selon le commandement central des forces américaines (Centcom), l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, la Jordanie, Bahreïn et le Qatar ont participé à ces raids.
 

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Syrie/raids contre l'EI: le succès incertain de l'opération (Clinton)

Les démarches de l'administration Obama face à la menace de l'Etat islamique en Syrie (EI) sont adéquates, mais le succès de l'opération n'est pas garanti, estime l'ex-président US Bill Clinton.

"Je pense que le succès n'est pas garanti. Nous ne pouvons pas espérer qu'une victoire définitive sera atteinte grâce uniquement à des opérations militaires", a déclaré M.Clinton sur les ondes de la chaîne CNN.

Dans le même temps, l'ancien dirigeant américain a noté qu'il ne considérait pas la décision de Washington de mener des frappes sur le territoire syrien comme une erreur.

L'EI, appelé autrefois l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), sévissait au départ principalement en Syrie où il combattait les troupes gouvernementales, s'imposant comme l'une des organisations terroristes les plus cruelles. Il y a quelques mois, l'EI s'est soudainement activé en Irak, s'emparant d'importants territoires. Depuis le 8 août, l'armée américaine porte des frappes aériennes contre les positions des djihadistes de l'EI en Irak.

Mardi matin, les Etats-Unis ont lancé des raids contre les combattants de l'Etat islamique, du Front Al-Nosra et de Khorasan en Syrie depuis des navires déployés en mer Rouge et dans le nord du golfe Persique.
 

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EI/Al-Nosra: plus de 13.000 étrangers dans les rangs des terroristes (Onu)

Plus de 13.000 ressortissants étrangers combattent dans les rangs des groupes terroristes Etat islamique et Front Al-Nosra, a déclaré mercredi soir le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon.

"Selon les estimations des observateurs de l'Onu chargés de surveiller les activités d'Al-Qaïda, plus de 13.000 combattants étrangers en provenance de 80 pays membres de l'Onu ont rejoint l'EI et le Front Al-Nosra", a fait savoir M.Ban.

Selon le SG des Nations unies, "à long terme", la principale menace pour les terroristes réside "non pas dans la force des missiles, mais dans une politique inclusive".

Auparavant, le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté une résolution sur la lutte contre les combattants terroristes étrangers, élargissant les obligations des Etats membres face à cette menace.
 

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Algérie: un Français exécuté par les terroristes

Les terroristes algériens ont diffusé une vidéo montrant la décapitation d'un ressortissant français enlevé dimanche, rapportent jeudi les agences européennes.

L'enregistrement publié par le groupe terroriste étroitement lié à l'Etat islamique est intitulé "Message de sang pour le gouvernement français". La vidéo débute par des images du président François Hollande prises au cours de la conférence de presse pendant laquelle il a annoncé les frappes françaises contre l'Etat islamique en Irak.

Hervé Gourdel, guide de haute montagne âgé de 55 ans, , a été enlevé par des individus inconnus dimanche 21 septembre aux environs de la ville algérienne de Tizi-Ouzou, dans la région de Kabylie (est) devenu le fief des groupes armés islamistes dans les années 1990.

Le chef d'Etat français a condamné un acte "odieux", tout en rejetant l'ultimatum des ravisseurs exigeant la fin des frappes françaises visant l'EI en Irak. Toujours selon lui, le premier ministre algérien Abdelmalek Sellal a promis que son pays à mobiliserait "toutes les forces possibles" pour retrouver les assassins d'Hervé Gourdel.

 

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Onu: Lavrov et le roi Abdallah II de Jordanie évoquent la situation au Proche-Orient

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a évoqué avec le roi Abdallah II de Jordanie la situation au Proche-Orient, a annoncé jeudi la diplomatie russe dans un communiqué.

"Les deux parties ont procédé à un échange de vues sur la situation au Proche-Orient, sur la lutte contre la dissémination de la menace terroriste émanant des djihadistes du groupe Etat islamique en Irak et en Syrie", indique le communiqué.

Les parties ont également évoqué "certains aspects clés de la consolidation ultérieure des relations russo-jordaniennes", ajoute le communiqué.

L'entretien entre le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le roi Abdallah II de Jordanie s'est déroulé en marge de l'Assemblée générale de l'Onu  à New York.

 

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Lutte contre l'EI: Moscou soutiendra le projet de résolution US

Moscou soutiendra le projet de résolution sur la lutte contre les djihadistes en Syrie et en Irak soumis par les Etats-Unis au Conseil de sécurité des Nations unies, a annoncé mercredi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov.

"Nous soutiendrons ce document qui tient compte de nos priorités. Nous avons participé à la mise au point du texte", a déclaré le diplomate.

L'EI, appelé autrefois l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), sévissait au départ principalement en Syrie où il combattait les troupes gouvernementales, s'imposant comme l'une des organisations terroristes les plus cruelles. Il y a quelques mois, l'EI s'est soudainement activé en Irak, s'emparant d'importants territoires. Fin juillet l'EI a proclamé un califat islamique sur les territoires irakiens et syriens sous son contrôle.
 

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Syrie: les frappes US violent le droit international (sénateur russe)

Les frappes aériennes des Etats-Unis sur le territoire syrien violent le droit international, et la communauté internationale doit couper court à ces actes, a estimé mercredi le sénateur russe Igor Morozov.

"Aujourd'hui, en violation du droit international, les Américains procèdent de nouveau à des frappes aériennes sur le territoire syrien dans le cadre de leur politique de domination mondiale. C'est un mauvais précédent. Et en commun avec nos collègues européens, nous devons couper court à ce comportement", a déclaré dans le cadre d'un duplex Moscou-Paris organisé par l'agence Rossiya Segodnya M.Morozov, membre de la commission pour les Affaires internationales du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe).

Les Etats-Unis ont lancé mardi matin des frappes contre les djihadistes de l'Etat islamique, du Front Al-Nosra et de Khorasan en Syrie depuis des navires déployés en mer Rouge et dans le nord du golfe Persique. Selon le commandement central des forces américaines (Centcom), l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, la Jordanie, Bahreïn et le Qatar ont participé à ces raids.

Washington affirme en avoir informé Damas, sans toutefois demander l'autorisation de mener l'opération, ne considérant pas Bachar el-Assad comme un président légitime. Les Etats-Unis soutiennent l'opposition "modérée" en Syrie qui fait la guerre tant aux autorités qu'aux extrémistes.
 

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La Géorgie dément vouloir former des insurgés syriens sur son sol


La Géorgie a démenti mercredi les informations selon lesquelles elle serait prête à accueillir des camps d'entraînement de l'opposition syrienne sur son territoire en vue de lutter contre le groupe Etat islamique (EI).

"Le Conseil pour la sécurité d'Etat et la gestion des crises déclare que les informations diffusées par les médias selon lesquelles la Géorgie envisage de former des insurgés syriens dans le cadre de l'opération antiterroriste internationale contre l'Etat islamique ne correspondent pas à la réalité", a indiqué Conseil de la sécurité d'Etat et de la gestion des crises auprès du gouvernement géorgien.

L'ambassadeur géorgien aux Etats-Unis Artchil Guéguéchidze a démenti mercredi avoir déclaré au magazine américain Foreign Policy que Tbilissi accueillerait des camps d'entraînement de l'opposition syrienne. "J'ai déclaré que si cette question était posée, le gouvernement géorgien l'examinerait en toute responsabilité. Ma réponse ne signifiait pas que je confirme quoi que ce soit", a indiqué le diplomate devant les journalistes géorgiens. Selon lui, le journaliste du magazine a mal interprété ses propos.

Le rédacteur Foreign Policy a pour sa part affirmé qu'il n'y avait pas eu d'erreur de la part du journaliste. D'après le magazine, la proposition de Tbilissi vient compléter le projet des Etats-Unis dans le cadre duquel 5.000 représentants de l'opposition syrienne suivront des formations en Arabie saoudite en vue de lutter contre le groupe Etat islamique.

Les Etats-Unis ont porté mardi matin des frappes contre les djihadistes des groupes terroristes Etat islamique, Front al-Nosra et Khorasan en Syrie depuis des navires déployés en mer Rouge et dans le nord du golfe Persique. Selon le commandement central des forces américaines (Centcom), l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, la Jordanie, Bahreïn et le Qatar ont participé à ces raids.

Les Etats-Unis effectuent des frappes contre les territoires occupés par l'Etat islamique en Irak depuis août dernier. Le président américain Barack Obama a récemment déclaré que les frappes contre l'EI en Syrie répondaient aux intérêts nationaux des Etats-Unis.

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