La position de la La Communauté Economique Des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) sur la crise ivoirienne, hier véhémente vis-à-vis du Président Gbagbo, serait-elle entrain de changer progressivement ?

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C’est en substance, à la veille du retour de la mission en Côte d’Ivoire et au lendemain de l’ultimatum « raté », ce qu’il ressort d’un entretien exclusif d’un proche collaborateur de Yayi Boni accordé, sous couvert d’anonymat, ce dimanche à Koaci.com. « On a réussi à s’entendre avec le Président Gbagbo et on espère aussi les patriotes, il reste désormais à raisonner à son tour Alassane Ouattara » nous livre notre source ajoutant : « Les choses évoluent à une vitesse folle, la marche des patriotes avait été annulée conformément à nos attentes, le Ghana et le Nigeria ont accusé le coup revoyant leurs positions sur l’idée d’une éventuelle intervention militaire panafricaine sans compter les ultimatums, appels à la grève et autres menaces de Ouattara et Soro qui n’ont rien donné. La donne politique change avec le temps, l’onuci est indexée par le régime en place et semble multiplier les mauvais points, et nous sommes contraint de nous adapter pour l’efficacité de notre médiation fondamentalement axée sur le principe de la paix et du dialogue avec la particularité africaine ».

La première phase de la médiation avait entraîné l’annulation d’une marche patriotique redoutée par les ressortissants de la Cedeao présents en Côte d’Ivoire. Le second volet tentera sans nul doute de poursuivre la dynamique de l’apaisement constaté malgré les menaces et ultimatums proférés. Ceux de Ouattara et de Soro passés, il reste désormais celui de la galaxie patriotique qui promet d’ici peu de « libérer l’hôtel du golf » et ce pacifiquement conformément aux appels incessants du Président Gbagbo exprimant le désir de voir les personnalités politiques retranchées dans l’hôtel, regagner au plus vite leurs domiciles afin que la pression s’estompe et que le retour à la normale s’entame. L’inquiétude des fonctionnaires de la Cedeao sur cette « libération » annoncée serait aussi, selon nos informations, à l’ordre du jour de la médiation du lundi.

Tout indique à cette heure, que le président Béninois tentera à nouveau de convaincre le camp présidentiel de ne pas embrasser cette idée susceptible de heurts et débordements et qu’un éventuel départ du golf hôtel d’Alassane Ouattara sera sans nul doute aussi à l’ordre du jour.

Une résolution vertueuse de paix en cette nouvelle année habiterait elle, au bonheur du peuple, les acteurs politiques ivoiriens? Début de réponse lundi soir.

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