Cameroun - Politique. L’acte prioritaire et audacieux qui portera le Cameroun à sa libération et à sa souveraineté

C.P: Léon Tuam Vendredi le 14 Juillet 2017 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Au-dessus de tout peuple patriote, laborieux, conscient, solidaire et décidé ne se trouve aucune force despotique, ne se trouve aucune autorité plus grande que lui ; même pas Dieu car, ce dernier doit constater la prépotence de la volonté populaire et se hâter d’obéir et non chercher à être obéi.

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Le peuple camerounais qui saigne et sanglote écrasé par les fardeaux de tous ordres que le pouvoir néocolonial et peureux lui impose depuis six décennies doit ingérer cette vérité. Les Camerounais honnêtes et intelligents savent que les réponses adéquates à leurs problèmes ne viendront jamais de ce pouvoir.


Sans être élus et contre la volonté du peuple, sans fin ces gens sont restés au pouvoir en recourant aux fraudes, aux menaces et violences. En se déclarant le plus fort et peut être même le plus violent de tous, s’il le faut, en priorité le peuple doit lutter pour des règles du jeu électoral justes. C’est l’étape cruciale.


Beaucoup foncent et se déclarent candidats à la présidentielle de 2018.Ils oublient que dans les conditions actuelles, l’opposition politique perdra devant ce pouvoir maffieux, même si par miracle l’on déversait et inscrivait tout l’électorat du grand Nigeria pour la voter. C’est toute la vérité.  


Au Cameroun et dans maints pays africains et francophones en particulier, l’on continue d’ouïr que les autorités politiques appuyées par des forces exogènes confisquent le pouvoir du peuple. C’est un fait. Mais pourquoi ? Parce que ces peuples se mésestiment, ignorent leur omnipotence, surestiment leurs bourreaux et s’en effraient.


L’acte prioritaire et audacieux devant porter le pays à sa libération et à sa souveraineté n’est ni d’inviter les gens à s’inscrire sur les listes électorales ni de se déclarer candidat. Il faut d’abord défendre de nouvelles règles qui assurent le respect du choix et de la volonté du peuple aux urnes. La libération du pays passera par la chute de ce pouvoir criminel aux abois. C’est la seule voie.

Léon Tuam
14 juillet 2017

 

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