Législatives 2012. Législatives et Municipales: les dernières gifles de Paul Biya à Issa Tchiroma

LAvocat Jeudi le 16 Février 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les manœuvres obscures du ministre de la Communication auraient amené le chef de l'Etat à prendre ses distances vis-à-vis du leader du Fnsc. Sieur Issa Tchiroma Bakary aurait, dit-on, tenté de «corrompre» la hiérarchie du Rdpc à travers une demande pour un mariage ou alliance entre ces deux formations politiques afin de «barrer la voie» à l'Undp et l'Andp dans le septentrion.

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Si l'on s'en tient au Code électorale, les élections législatives et municipales se dérouleront au Cameroun cette année 2012. Au plus tard, ce 22 juillet prochain. Autrement dit, le président de la République peut proroger pour une durée de 6 mois, renouvelable deux fois, le mandat des conseillers municipaux.

C'est donc Suite à cette prorogation de 18 mois que le coût des élections aux Cameroun a été divisé en deux et harmonisé pour donner lieu aux élections couplées, tenues pour la première fois en Juin 2002, entraînant la chute du Minat de l'époque Ferdinand Koungou Edima et positionnant sous les feux de l'actualité un ministre d'Etat chargé de l'Administration territoriale cumulativement avec sa fonction de Sgprc; en la personne de Marafa Hamidou Yaya. Aussi, l'élection présidentielle ou les législatives ne peuvent être reportées qu'en cas de crise grave portant atteinte à la souveraineté nationale. Nous en sommes si éloignés et étonnés ou surpris d'entendre des boni menteurs claironner à tue et à dia le report des prochaines échéances électorales du fait de la refonte des listes électorales prescrites par Elecam.

Premier revers du Rdpc au Fnsc

Ça se chuchote, se raconte et on en rit sous-cape dans certains circuits de la capitale. Les malices du virtuose ministre de la Communication, porte-parole autoproclamé du gouvernement, Pca de la Crtv et surtout président national du Front national pour le salut du Cameroun (Fnsc) ont été éventrées et mises à nu par ses soutiens et alliés du gouvernement que sont le Rdpc, l'Undp, et l'Andp.

En effet, depuis le dernier remaniement du 09 décembre ayant reconduit sieur Issa Tchiroma Bakary au gouvernement comme ministre de la Communication, le président du Fnsc, multipliant moult manœuvres et contorsions pour sauver son strapontin ministériel, aurait, dit-on, tenté de «corrompre» la hiérarchie du Rdpc à travers une demande pour un mariage ou alliance entre ces deux formations politiques afin de «barrer la voie» à l'Undp et l'Andp dans le septentrion. En clair, Issa Tchiroma voudrait que le Fnsc et le Rdpc se partagent en commun accord, les sièges de législatives et municipales dans le septentrion, précisément à Garoua où il est natif et probablement tête de liste de son parti à la mairie de Garoua ler et aux législatifs si l'on s'en tient à certaines sources, au détriment de Bello Bouba Maïgari. Autrement dit, si la Bénoué a 4 sièges de députés, Issa Tchiroma Bakary voudrait s'en tirer avec deux sièges et le Rdpc autant, Soit rien pour l'Undp?

De fil en aiguille, copie de ce pamphlet incendiaire pour notre démocratie et incitant au truquage électoral par Elecam serait parvenue aux instances majors des alliés du Rdpc que sont l'Undp et l'Andp, qui ont décidé d'initier dare dare des ablutions nocturnes signant l'acte de décès du Fnsc au Cameroun. L'actuel Mincom s'emploierait déjà à ruiner de suite les budgets de fonctionnement et d'investissement de son ministère au détriment des autres gestionnaires de crédit de son département ministériel dont les plus nantis auraient bénéficié l'an dernier des frais de fonctionnement annuel de moins de 5 millions de FCFA.

En temps normal et en période électorale, c'est le ministre de la Communication qui est l'arbitre des joutes électorales et de campagnes des candidats dans les médias d'Etat et privés sollicités par le gouvernement pour la couverture médiatique de l'événement s'agissant de la présidentiel d'octobre dernier, aucun membre du gouvernement n'était candidat; encore moins le ministre de la Communication Issa Tchiroma Bakary dont le parti Fnsc, au lieu de l'investir comme candidat à cette présidentielle, avait choisi de soutenir le candidat Paul Biya, «le choix du peuple».

Communication gouvernementale en berne

Faisant suite aux dernières sorties médiatiques du tonitruant Issa Tchiroma Bakary, ministre de la Communication auto-proclamé porte-parole du gouvernement, la hiérarchie du parti proche du pouvoir se serait trouvée embarrassée au point où des barons du régime Biya auraient chuchoté tout haut que le président du Fnsc fait la part belle à soigner son image personnelle qu'à défendre le gouvernement. Et le président Paul Biya, perturbé durant son bref séjour privé en Occident par des manifs orchestrés par ces déclarations intempestives de son ministre de la Communication, aurait instruit, d'après nos sources, la suspension jusqu'à nouvel avis les multiples conférences de presse de Issa Tchiroma Bakary. Vrai ou faux, la vérité qui coule des sources est limpide: au fil de ses multiples communications gouvernementales, le Mincom aurait moins reluit l'image du Cameroun tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du triangle national. En attendant que le ministre convoque le Conseil camerounais des médias pour sanctionner ces journaux qui ne pensent pas comme lui.

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