Cameroun - Education. L'épreuve proposée aux candidats au BTS était plutôt théorique.

MONIQUE NGO MAYAG | Mutations Jeudi le 07 Juin 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L'épreuve proposée aux candidats au BTS était plutôt théorique.

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Les étudiants de deuxième année de Brevet de technicien supérieur (BTS) ont amorcé ce mardi 05 juin, la dernière ligne droite de leur fin de cycle. Les épreuves pratiques du BTS Ont en effet démarré. Mais les candidats qui s'attendent à pianoter sur le clavier d'un ordinateur durant l'épreuve d'informatique ont dû se raviser.

Car l'épreuve pratique était bel et bien théorique! Un étudiant inscrit en filière journalisme et ayant composé au sous-centre de l'Institut Siantou, au quartier Mvog-Mbi à Yaoundé, brandit d'ailleurs son épreuve d'informatique où figure une trentaine de questions. Morceaux choisis du questionnaire à répondre sur écrit : «Citez deux logiciels permettant la navigation sur Internet? Les Cd ont une capacité plus grande que les Dvd, vrai ou faux?».

Hormis cette pratique qui a viré à la théorie, le sous-centre de Siantou s'est avéré étroit pour contenir les quelques 1.224 postulants au diplôme du BTS. Ces derniers se permutaient l'enceinte de l'institut par vague. Ainsi, en attendant la prochaine épreuve, certains patientaient sous le soleil, à l'extérieur du campus. Un problème de capacité d'accueil que ne connait visiblement pas le Cetic Charles Atangana. Ici, 100 élèves composent le Brevet professionnel commercial (Bp com) dans cet unique centre d'examen. Impossible de se renseigner sur le déroulement de l'examen. Le délégué régional 'des Enseignements secondaires a donné des instructions fermes. «Il n'y a que la Crtv qui est autorisée à recueillir des informations auprès de nous», apprend-on au secrétariat.


Examinateurs

Ainsi éconduit, il convient de rappliquer au centre d'examen du lycée de la Cité-Verte où se déroulent les épreuves écrites et facultatives du Brevet d'études du premier cycle (Bepc). Pas d'incident ici, apprend-on de 4 adultes qui devisent, assis devant l'entrée du lycée, à priori des enseignants ou examinateurs. Tout va donc bien, si l'on fait fie des sacs au dos qui jonchent le sol, à l'entrée de cet établissement scolaire.

Au Lycée technique industriel et commercial de Yaoundé (Lticy), il n'y a plus grand monde à 15H. L'épreuve de comptabilité a laquelle étaient confrontés plus de 800 postulants au baccalauréat G2 s'est achevée il y a deux heures. L’épreuve a duré 5 heures de temps, sans incident majeur, dit-on au secrétariat du proviseur.

«Il y a juste eu quelques candidats démissionnaires», souffle-t-on. Autant dire que pour l'heure, tout va bien au Lticy, ce qui n'est pas le cas pour l'Ecole publique de la Cité-Verte. Cet établissement d'enseignement primaire abrite à partir du 12 juin prochain, les épreuves orales et écrites du Certificat d'études primaires (Cep). Mais ici, les salles de classe manquent cruellement de tables-bancs. Et lorsqu'il y en a, elles cohabitent avec les flaques d'eau qui pénètrent de la toiture béante où devait se trouver en principe le toit. Un état de délabrement que le directeur de cette école, M. Tsama Onana, a longtemps déploré en implorant l'administration. En vain.


 

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